MA SIERRA MAESTRA À MOI

Léon en plein maquis à la Coumba Majora
Léon en plein maquis à la Coumba Majora

 

 

 

 

 

 

J’ai retrouvé un

document d’époque,

qui va égayer votre dimanche

après avoir déjà enchanté

ce samedi.

Il fait « caca » ici et

il paraît qu’il neige à Coxyde !

 

 

 

 

 

 

 

A la demande du Prof. Sadosky, depuis son exil – ne vous trompez pas d’orthographe – votre Léon Che Carignara, tout jeune à l’époque, avait infiltré les vignes de la région de Mendoza avec une poignée de camarades, peu après

la Nuit des Longs Bâtons, dans un élan d’enthousiasme face à la libération des moeurs au pays d’Astor Piazzola – qui n’y contribua guère – et surtout après le Bornarzo de Ginestera. Il y avait là Patrice Lumumba, qui n’était pas encore tshombé sous les balles commandées par le vicomte « Steevie »; Lenny Kravitz, toujours très obéissant envers sa maman, une révolutionnaire; et puis aussi un groupe de quatre rigolos venus de Liverpool avec un seul titre de voyage grâce à un petit coup de main de leurs copains. Manuel Sadosky espérait ainsi faire diversion et arriver à obtenir une récolte de carmenère et de malbec pour réunir sur place des fonds qui soutiendraient le Córdobazo.

 

Grâce à mes relations du côté de l’équipe dirigeante de la commune d’Etterbeek, et notamment son bourgmestre qui avait, alors jeune lieutenant, tenu son peloton face à l’ennemi dans les tranchées autour de Ramskapelle, j’avais pu raffler un Stahlhelm camouflé qui me fut bien utile dans ma lutte contre les abeilles butineuses de la Coumba Majora. L’illustration vous montre d’ailleurs comme Léon a fière allure sous cette protection.

 

Mon souvenir, après tant d’années, s’assombrit un peu et je pense que je mélange légèrement la chronologie. Néanmoins, après mes folles nuits d’amour avec Evita, celle-ci, jalouse de la concurrence de la belle Carmencita Bandancormonleon, me livra à la junte après avoir téléphoné à un indicateur depuis son perron. Je ne dus la vie sauve qu’à la présence à mon poignet gauche d’une vieille Breitling inoxydable, que j’échangeai contre ma peau à l’agent de la CIA venu prendre mes ultimes photos, un certain Felix Leitner. Il retint néanmoins mon identité : Bondstein, Lev Bondstein.

 

 

Ah nomdedjûûû, c’était le bon temps !

 

 

 

PS : La poissonnerie du Centre Commercial du Canigou, un ensemble de petits commerces jadis florissants rendus exsangues par la présence d’un Intermarché et d’un Lidl à proximité, survit en partie grâce à la chalandise de gens comme Christine et moi, comme François et Isabelle, ou même comme le maire de Calce et sa femme Maïté. Toutefois, ces gais écaillers m’ont vendu hier des St Jacques (6,90 € le kilo en promo) de première fraîcheur et succulentes mais qui m’ont laissé ce matin l’esprit un peu embrumé. Je ne pense pas que ce soit dû au jus du manseng que j’ai ingéré pour les accompagner; non, je ne le crois pas. Christine, elle, pense que si et que les mollusques n’y sont pour rien. Son raisonnement simpliste est le suivant : nous avons mangé la même quantité de coquilles – 3 belles grosses chacun – mais c’est moi qui ai lampé la plus grand partie de la bouteille. Aucun discernement, ces bonnes femmes ! 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0