BOYS AND THEIR TOYS

 

 

 

 

 

 

 

 

Toute honte bue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cours d’une poursuite, il prend des balles (une balle ?) dans la zone sous-clavière. Puis il se fait proprement descendre par une collègue du M16. Mais il revient au devant de la scène, après une convalescence en Turquie, je crois, pour tenter d’élucider un nouveau mystère. Qui en veut à M ? On est reparti pour des péripéties improbables ... qui me fascinent.

 

Je lisais des Bob Morane, bien sûr. Et puis – j’avais 10 ou 11 ans – on m’a laissé me plonger (chez Plon) dans « Motel 007 », « Meilleurs Voeux de la Jamaïque » ou encore « L’Homme au Pistolet d’Or ». Je ne suis pas sûr que je comprenais tout. Ainsi, j’ai dû demander à mes parents pourquoi une des James Bond girls devait prendre une pilule pour avoir des enfants. En fait, c’était pour n’en pas avoir mais à 11 ans, hein, dans les années ’60 ! Les couvertures étaient blanc brillant et les titres en couleurs vives.

 

Dès que les cassettes vidéo ont fait leur apparition, j’ai commencé à regarder et à re-regarder les « films de James Bond ». Je ne comprends jamais tout au début. Faut dire que je ne suis pas un grand cinéphile : pas sûr de m’être assis 100 fois dans une salle obscure au total.

 

Les DVD ont changé cela : possibilité de zoomer, de revenir en arrière, de faire une pause, de choisir la langue et le sous-titrage .... J’aime bien. Et puis, quel son si on branche les canaux audio sur un amplificateur convenable et je ne parle même pas du « home cinema ».

 

Enfin, un jour mon anglais m’a permis de lire Ian Fleming dans le texte, tout Ian Fleming. Euh, non, pas Chitty Chitty Bang Bang quand même.

Casino Royale (j’adore !), Live and Let Die, Moonraker (moins), Diamonds are for Ever, From Russia with Love (excellent et le meilleur film de tous), Dr No (brrrrrr!), Goldfinger (superbe), For your Eyes Only, Thunderball, The Spy who Loved Me, On her majesty’s Secret Service (Yes !) , You only Live Twice, The Man with the Golden Gun et Octopussy and the Living Daylights .....

 

Ensuite, heureusement, il y a eu John Gardner (Win, Lose or Die ; Ice-breaker ; For Special Services, Licence Renewed, Cold, Never Send Flowers ...).

 

Et vendredi soir, j’avais le bourdon: fatigué, temps épouvantable, petits et gros soucis s’accumulant, clientèle de l’Horeca qui met du temps à redémarrer en France. Nous avons décidé d’aller battre le pavé à Perpignan, déserte. Et je tombe en arrêt devant la pancarte-annonce : Skyfall, DVD et Blue-Ray, à partir du 1^er mars. Milledjûû, le 1^er mars, c’est aujourd’hui et hop, voilà le dernier-né en ma possession.

 

Nous l’avons regardé hier soir et .... j’ai un peu mieux compris que lors de la séance au cinéma, il y a quelques mois. Et puis, Adèle – dont la personnalité ne me plaît pas – a signé là un beau title-track. Enfin : l’Ecosse, la vieille DB5 et tous les inuendi, avec en plus une bonne prestation d’acteur de Javier Bardem.

 

Voilà, sans aucune honte,

Léon se délecte à regarder les « James Bond »,

et encore, et encore, et encore.