OUFTI LES PÂTES !

Et sans viande de cheval !
Et sans viande de cheval !

 

 

 

 

« Ah qu’ils sont bons

quand ils sont cuits,

les macaronis, les macaronis »

chantait mon père

dans la cour

de l’école primaire

de Fontaine l’Evèque,

tout gamin.  

 

 

 

 

 

 

C’était la première vague d’émigration en provenance du Mezzogiorno et la Belgique – nous ne sommes absolument PAS xénophobes, ça c’est évident – accueillait avec taquinerie mais chaleur les affamés, courageux et enthousiastes, de Calabre, du Basilicate, des Marches, des Pouilles, de Campanie ... La Sicile et les îles, ce fut plus difficile.

 

A présent, c’est un des leurs qui est Premier Ministre du pays. Je ne partage pas la duperie de ses pseudo-convictions – comme tous les partis dits socialistes d’Europe, le sien transforme en clientélisme un libéralisme social-démocrate que j’exècre. Mais le bonhomme est intelligent et a fait l’effort d’apprendre le flamand. Bon, j’ai partagé des douches et des saunas avec lui : nous poussions de la fonte au même club de culturisme vers 1996-97 ; moi, car j’avais repris le sport de compétition à la quarantaine en dépit d’une insuffisance cardiaque ; lui, pour plaire sans doute ...

 

Et puis, il y a eu Enzo Scifo et les conquêtes de la princesse Paola ....

 

« Oufti », c’est Lîtch’ ; plus de Polaks que de Ritals, mais le même constat : le Belge est railleur, mais cosmopolite. Moi, j’adore l’Italie, que je connais mal. Je comprends la langue, évidemment, et la lis sans problème. Mais je ne la parle pas, ou si peu; beaucoup moins facilement en tout cas que le portugais ou l’espagnol.

 

Néanmoins : le vrai berceau de l’Europe, c’est l’Italie. Les Celtes – nous donc – ont certes été vaincus, mais jamais détruits par les Romains ; ni les Goths, les Vandales, les Normands, les Slaves, les Ibères, les Saxons .... il n’y a que les Francs pour se croire à part. Et le monde entier se gausse de leur prétention. Ils ont perdu toutes les croisades, toutes les guerres mondiales et même celles de religion. C’est Cocteau – le grand Cocteau – qui affirmait que : « Un Italien, c’est un Français qui a oublié d’être triste ».

 

Eh bien, ce midi, la pasta de la Civale nous a mis le coeur à la mode « Azzurri » : même l’huile, qui provient de mes voisins d’en face, Gennaro, Charles et Pierre de Benedittis, au Moulin de Minerve, et puis aussi l’oregano et le pecorino.

 

 

 

Et pour ceux qui contestent : Va fanculo !

 

 

 

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