LUC À LUC

Pas très en jambes, aujourd'hui ....
Pas très en jambes, aujourd'hui ....

 

 

 

Oui, je sais, c’est un peu faiblard comme titre.

Pourtant, à Luc-sur-Orbieu,

on n’y va pas par hasard..

 

 

 

 

 

 

Même que l’Orbieu a hésité à s’y rendre, lors des grandes inondations de novembre 1999, pour finalement se décider, brisant le pont au passage. J’avais vu cela in illo tempore. Et en octobre 2012, rebelote, 140 mm de pluie en 24 heures avec pas mal de familles au rez-de-chaussée inondé. Non, on va à Luc quand on visite Lézignan et les Corbières en général .... et qu’on veut bien manger.

 

Et Christine, alias « la Civale », a déniché LE resto improbable, LA LUCIOLE :

un trio de Parigots, Hélène et Marion autour du chef Gilles Fiant, qui a quitté l’Île de France et son travail de gestion pour venir prendre possession de l’ancien troquet du village et y décliner une cuisine qui mêle les ingrédients locaux et une inventivité « extra-territoriale ». Il ne cherche pas à faire plus audois que l’Aude, mais réussit à présenter à leur avantage les produits du terroir. Il n’y a que l’eau minérale qui vienne d’ailleurs. D’ailleurs, l’eau des crues n’a pas bonne presse, même dans Le Midi Libre ou La Dépêche .

 

En plein milieu du « rouge » local, car ce coin de la plaine de l’Aude regorge de coopérateurs, portant du rouge à la cave et votant très rouge à l’isoloir, même si les temps changent, c’est Marion qui a d’abord mis L’Eglise de Coume Majou au milieu du village. Ben oui, da, les vignerons locaux n’aiment pas toujours qu’on propose autre chose que leurs vins, dans les petits patelins. Mais comme nous sommes discrets, et le vin plutôt plus « costaud » que le leur, ça passe. De temps à autre, un visiteur égaré par là-bas vient jusqu’à la cave de Corneilla. Il est alors surpris de découvrir l’étendue de notre gamme, et les vins doux.

 

Hier, « le Ghinst » et moi visitions Narbonne, par une tramontane glacée mais sous le soleil. Nous avons fait halte aux Halles, à moitié désertées ce lundi, et en sommes repartis avec des rillettes d’oie et ma foi un fort beau faux-filet de limousine, pour le repas du soir. Nous avons ensuite déchiffré le poème en frison des Jardins de l’évéché, avons inspecté la Via Domitia, bien que « Si mon jardin est plus petit que Rome, Coume Majou réjouit mieux son homme », et avons ensuite longé le canal de la Robine jusqu’à la fourgonette pour reprendre le chemin de Carcassonne et être à table à treize heures, comme promis.

 

Ce fut croustillants de pied de cochon pour deux, effiloché de lapin ou seiches à la plantxa/plancha et une assiette de fromages provenant de la pêche locale, car il y a des fromagers de qualité non loin d’ici. Un excellent Corbières blanc (marsanne /roussanne) plus tard, car nous ne sommes pas chauvins, et nous étions prêts pour poser devant l’objectif de la patronne avant de partir, repus et contents.

 

Je pense que cela se voit :

nous en sommes restés .... sciés

(voir l’encadré cadré "très serré").

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    La Luciole (mercredi, 23 janvier 2013 08:50)

    Un bien beau billet d'un beau vigneron à la plume élégante.
    Encore merci de votre visite et au plaisir de vous recevoir à nouveau...
    Cordialement,

    Hélène et Gilles

  • #2

    u=18632 (lundi, 06 mai 2013 02:38)

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