SCOOP : POIVRE D’ARVOR A POSÉ POUR CHAÏM

PPDA, vers 1921-22
PPDA, vers 1921-22

 

 

 

 

 

 

Un très beau volume concernant la collection

de l’Orangerie

des oeuvres de Soutine

(et quelques autres)

vient de nous révéler

LE scoop

de l’année.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’ai toujours pas compris le “scope” de cet ouvrage, remarquable par ailleurs, car je n’ai fait que le parcourir hier soir. Mais il contient un scoop absolu : en dépit de sa volonté de paraître éternellement jeune, M. Patrick Poivre d’Arvor pourrait bien afficher un âge plus avancé que la majorité de ses collègues du PAF.

Non, pas Drucker, bien entendu.

 

Le fragment de la toile reproduite en page 141 nous montre en effet le célèbre auteur-journaliste-présentateur dans l’atelier du peintre, sans doute en 1921-1922. Il est possible que Saddam Hussein ait été présent aussi, pour préparer son interview sur TF1, mais les historiens ne sont pas unanimes sur la question.

 

Plus sérieusement, ce bouquin présente une série de portraits, de paysages, de natures mortes et de figures du « Maître du Chaos » et les place dans leur contexte. La sélection des toiles montre un Soutine aux traits moins remplis de noir et de marron qu’à Céret. A la page 76, il y en a une, « La Maison Blanche » (1918) qui paraît résolument optimiste. Son sujet principal, la bâtisse, est même droite et centrée !

 

J’avoue un gros penchant pour l’oeuvre de Chaïm Soutine, même sans tenir compte de tout ce qui a inspiré le peintre. Il tient une place considérable à mes yeux dans le développement de la peinture en France. Et le fait de vivre à présent non loin du lieu de son travail me le rend d’autant plus proche.

 

Voilà 25 euros que je ne regrette pas.

 

 

Réf : Chaïm Soutine (2012)

         Musée de l’Orangerie

         Chez Hazan éditeurs

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Berthomeau (mercredi, 16 janvier 2013 09:31)

    à Luc que de coïncidences : hier les Beatles, aujourd'hui Soutine : lorsque j'ai parcouru l'exposition j'ai fait la remarque à la charmante jeune femme qui m'accompagnait sur le fait que la ressemblance avec PPPDA était frappante

  • #2

    Luc Charlier (mercredi, 16 janvier 2013 09:51)

    Le littéraire que je suis au fond de moi rejette néanmoins, sous l’influence de la formation scientifique, la tentation de voir autre chose derrière les coïncidences que l’effet du hasard.
    Christine a immédiatement pensé à PPDA aussi (et à sa marionnette sur Canal).
    De même, la toile de Pollock présentée à la page 53 nous rappelle les créations de Jean-Marie Zazzi, que j’évoquais ICI (http://www.jamoz22.com/library/download/catalogue_permanents.pdf), à la page 58 de ce fichier.
    Simplement, Jacques, il faut admettre que certains humains ont la faculté d’observer les choses, en tout cas certaines choses, avec plus d’acuité que les autres, ou plus vite. Tu es de ceux-là, moi sans doute aussi. Mes amis de Luxembourg aussi.