DOMAINE DE LA COUME MAJOU
L’agriculture m’a ramené à la nature
et à des attaches terriennes,
mais elle m’a aussi isolé physiquement
des « intellos »
que je fréquentais quelquefois dans une autre vie.
Le lien cybernétique permet de combler ce vide, ainsi que mes « visites » à d’autres régions. Ainsi, au coeur même d’un ancien prieuré provençal reconverti en havre de loisir paisible, un ami m’a recommandé la lecture de Marek Halter – une lacune dans ma bibliothèque jusqu’à présent – et notamment d’un ouvrage où il expose sa vision des personnages du Nouveau Testament, en particulier l’idée respective qu’il se fait de Marie et de son fils. Je ne pense pas avoir trouvé le livre – il faudra qu’il me rappelle la référence exacte – mais ai lu entretemps l’un ou l’autre roman de l’humaniste pacifiste.
Ce passage-ci m’a beaucoup plu, et je vous le propose sans autre commentaire :
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“La vérité (....) était que Davin de Narbonne n’avait jamais participé à l’ambassade de Charlemagne. C’est son ami David (....) qui lui en avait raconté les circonstances. ... Maintenant qu’il était vieux, il se racontait sans fin le voyage à Bagdad. Peut-être croyait-il vraiment y avoir participé.
Certes, un rêve de beignet, c’est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage, c’est déjà un voyage. » |
Joli, non ?
Réf: La mémoire d’Abraham, Robert Laffont Pocket 1983, p.185 (extrait)
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