UN SURPOIDS, CELA SE MÉRITE, TOUS LES JOURS

Dec. 31, 2012
Dec. 31, 2012

 

Dans un billet précédent,

je vous promettais de revenir sur certaines agapes récentes.

Belofte maakt schuld et cette intervention-ci nous ramène au repas de la Saint Sylvestre.

 

 

 

Vous apercevez le rappeur Laetheef que je vous avais déjà présenté, à droite sur le cliché, et votre serviteur qui lui sert de vis-à-vis. Tandis que je sors le pain d’épautre de son sachet, lui dépiaute je ne sais quel gimmick horloger, c’est sa passion.

 

Mais dans le sandwich, « c’est ce que l’on met entre les tranches de pain qui compte », comme me l’a dit un jour Jack Masquelier, avec beaucoup d’humour, dans le grand auditorium de l’Hôpital Erasme* : aussi est-ce « la vioque » qui trône au bout de la table. C’est aussi elle qui a offert le plateau de fruits de mer – allergique aux mollusques, elle n’a touché qu’aux crustacés - et qui a insisté pour que ce soit du vin de Franconie qui l’accompagne. Christine, elle, a pris la place de Louis Daguerre.

J’ai quand même obtenu qu’on retienne du Silvaner plutôt que du Müller-Thurgau et c’est un des meilleurs domaines de toute cette région viticole, le Weingut Hans Wirsching d’Iphofen, qui nous a fournis

 

* Jack Masquelier, un des pères du « French Paradox », était un professeur et chercheur bordelais qui a beaucoup travaillé sur les polyphénols du vin et qui a notamment découvert certaines proanthocyanidines. On m’avait demandé ce jour-là de faire un court exposé historique sur le sujet, intervenant « en sandwich » entre le conservateur du Musée Erasme d’Anderlecht et lui-même. Il nous a quittés en 2009.

 

Notre vioque s’est découvert, à mon plus grand bonheur, un goût tardif pour le whisky de qualité. Jadis, c’est d’une dame-jeanne à bec verseur que le

Old Smuggler emplissait les gobelets de ses invités, et on the rocks en plus .... oui, je sais, il est des vilains mots qu’on ne prononce pas à table.

 

A présent, j’avais entrevu chez elle une bouteille de The Macallan version « 12 years old, Fine Oak », vieilli pour partie en fûts de Bourbon et pour partie en pipes de Jérez. Interrogée, elle m’a expliqué que c’était vraiment très bon. Pas un seul poil de ma barbe calédonophile ne songe à contester son opinion : de tous les malts du Speyside, c’est The Macallan ou son petit frère Glenfarclas que je préfère. Derechef, heureux de l’aubaine qui lui épargnait la tâche improbable de trouver un présent adéquat pour une octogénaire bien installée, notre Ivy lui fit cadeau de la version « 15 years old » du même alambic. Et moi, retour de Sluis, c’est plus modestement la version « 10 years old » de la mise traditionnelle en fûts d’oloroso que je lui rapportai.

 

La voilà rhabillée pour l’hiver !

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Juicer Reviews (jeudi, 25 avril 2013 01:55)

    This is an excellent blog post! Thanks for sharing with us!