PUTAIN, DÉJÀ VINGT ANS !

La dernière scène ... de rigolade
La dernière scène ... de rigolade

En septembre 1992, une quarantaine d’amateurs

de vin invétérés, plus quelques tordus, tous adultes,

« reçurent » la bonne parole dispensée

du haut de l’estrade d’un bâtiment annexe au CERIA.

 

 

Leur ancien gourou m’avait légué la Mission (majuscule voulue) de perpétuer le mythe. Je touchais 220 FB de l’heure (4,50 euros), avant taxes.

 

Le petit scribouillard inconnu que j’avais été depuis ce jour fatidique où parut ma première chronique dans le magazine mensuel Semper, à l’instigation de Marc Czarka, faisait son coming-out sur le devant de la scène. En peu de temps, la télévision (dans les deux langues), d’autres magazines, la Sopexa, l’office de promotion du vin allemand et son homologue autrichien, et toute la mafia vinicole italienne commença à s’intéresser à moi. A quoi cela tient, le génie !

 

Il faut rendre hommage ici à Luísa Cálem, de l’office de promotion du Portugal (alors ICEP) : son amitié à elle est antérieure au buzz. En outre, la Porto Connection allait continuer sur sa lancée grâce à sa soeur Maria Assunção, Dirk Niepoort, João Nicolau de Almeida, Patricia Marques et alii. Pourtant, la dernière citée est une fichue Lisboète, une fille de la capitale, quoi.

 

Et puis, je fis la connaissance d’un androïde du troisième type, généreux, bordélique, fumeur de cigarillos crados et de George(s) alias Geneviève. Qui ça ? Ben, les Stuyck bien sûr.

 

Dès 1993, je fus le vilain petit canard de sa rédaction, quoique la même Luísa me qualifiait plutôt de « joli petit cochon rose », allez savoir pourquoi. J’ai arrêté ma collaboration, la mort dans l’âme, en 2004 : je ne crois pas qu’on puisse à la fois être producteur et critique du vin des autres.

 

Aussi, quand ses collaborateurs m’ont fait savoir qu’il fallait essayer de réunir des flacons du millésime 1992 pour organiser une « dégustation des 20 ans » , c’est avec enthousiasme que j’ai contribué à la fête. Vous pouvez lire le compte-rendu à la page 9 du numéro 157 (déc. 2012 –jan 2013) de la revue In Vino Veritas. Hélas, je n’ai pas pu être physiquement présent lors de cet événement. Je sais que mes potes (Philippe, Jean-François, Bernard, Patrick, Gérard, Hervé, Daniel, Youri et Marc) ont bu, avalé et roté à ma place, en parfaite communion.

 

Si vous voulez soutenir une des rares revues qui sépare la rédaction du service comptable et obtenir une vue souvent décalée et toujours pleine de curiosité de ce qui se passe dans le monde du vin, abonnez-vous soit à leur version papier, soit à la cyber-revue * : il vous en coûtera 40 € par an, le prix de 75 cl d’un vilain champagne en GD ! En échange de cette annonce sur mon blog, moi j’ai reçu un an d’abonnement gratos, mais pas le Screw-pull en PVC plaqué tartre ni la souche de B. bruxellensis var. Courthézon lyophilisée.

 

Bonne année à tous, les petits pisseux du Dieweg !

 

Sachez que toute ressemblance existant entre l’entièreté des personnages cités ici et certains individus jouissant de mon estime, ou au moins de ma sympathie, ne devrait rien au hasard.

 

 

* Contact : in.vino.veritas@skynet.be

 

 

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Patrick Bottcher (lundi, 24 décembre 2012 19:24)

    Bonne année, p'tit pisseux !!!

  • #2

    Bernard Arnould (mardi, 25 décembre 2012 13:11)

    allez fieu, on en reprend pour 20 ans!
    et bonne année à toi et tous tes pîeds de vignes

  • #3

    Marc Ledan (mercredi, 26 décembre 2012 19:13)

    Sur la photo, celui qui tourne la tête (derrière), ça ne serait pas Judas par hasard?