ENFIN LE TREIZE

Dans le quartier de la Place du Manège
Dans le quartier de la Place du Manège

Comme Samuel Beckett

– sale caboche d’Irlandais –

avec son Godot, nous attendons en vain cette apocalypse que les esprits souverains nous ont promise. Peut-être sera-ce pour le 21 ?

 

Je vous rassure, je n’accepterai pas le

Prix Nobel de Littérature ...

quoique, à y bien réfléchir, il me concilierait sans doute les bonnes grâces du Crédit Agricole, qui aime tant le mécénat « artistique »   (sponsoring de courses au large à la voile, d’équipes cyclistes, de clubs de rugby ...).

 

 

 

Pour nous, le 13 décembre sera le jour des 87 ans de notre vioque de la Franqui ... avec les moules farcies qui, elles, seront au rendez-vous et puis zou, demain, une deuxième large virée vers l’Ariège et le Gers. Il faut bien le vendre, ce putain de vin. Les pneus d’hiver réchauffent leurs tétines, les chaînes à neige ont rejoint la malle et la courroie de distribution toute neuve de la fourgonette (352.000 km) trépigne d’impatience. A nous la neige immaculée, à nous les files d’Espagnols et de Catalans du sud venus fêter la Purissima dans les Monts d’Olmes !

 

En attendant, je me permets de vous apporter une preuve de plus de la présence russe affirmée sur les ramblas argelésiennes, en tout cas sur l’Allée des Pins, sorte de Питерская улица locale (la rue Tverskaïa actuelle) : voyez notre datcha,

si elle n’est pas mignonette.

 

J’avoue qu’elle me rappelle plus les bords du lac de Puigcerda que la vieille Russie – où je n’ai jamais mis les pieds même si Joseph Notkowitch, vieux Russe blanc en exil, m’avait appris à lire le cyrillique. Quelle belle teinte vermillon foncé, quel joli encorbellement avec ondulation centrale; dommage qu’on ne puisse faire l’économie visuelle des fils du téléphone.

 

 

До свидания, това́рищ !

 

 

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