RETOUR VERS LE PASSÉ

Le Parc de Woluwé
Le Parc de Woluwé

 

À quelques heures du 12 décembre 2012, un petit retour vers le passé sportif de votre serviteur me semble indiqué. Je fus camarade de classe, à l’école primaire, d’un garçon éminemment sympathique : Eric Coudron.

 

 

 

Toute sa famille était passionnée de hockey sur gazon et l’un d’entre eux, surnommé "Coco", deviendra même un des meilleurs joueurs belge des années ’90. 

 

Vous avez compris qu’Eric m’a entraîné vers ce sport, que j’ai pratiqué dans les équipes d’âge (cadet et scolaire), sur du gazon et avec les « anciennes » règles où l’on pouvait faire monter la balle. Je m’y suis remis en 1996, avec les nouvelles règles et sur une surface artificielle. J’ai même permis la qualification de mon équipe pour la finale – que nous avons gagnée – d’un trophée qui correspond plus ou moins à la « Coupe de Belgique » des vétérans, en inscrivant in extremis le seul but de ma saison (score final 2-1). Pourtant, je n’ai jamais été un très bon joueur, mais il y avait dans l’équipe quelques « cadors » avec de beaux restes.  

 

Donc, quand Alain Mertens* – que je salue ici – m’a proposé d’animer une dégustation pour des anciens hockeyeurs et hockeyettes du « Park », qui se réunissent une fois par mois pour des soirées à caractère amical, c’est avec plaisir que j’ai accepté. Certains sont des amateurs de vin, d’autres ne sont que néophytes. On s’est donc retrouvés au Centre familial et Sportif de Woluwé.

 

Après leur avoir présenté le domaine, j’ai entrepris de faire déguster – ils sont une bonne trentaine – la Syrah de Coume Majou 2010, qui plut d’emblée. Nous passerons sur les deux millésimes de l’Eglise de Coume Majou : le premier (2007) surprit par son côté « bourgeon de cassis », et fut même décrit comme « pharmaceutique » par une ancienne championne. Le 2008 commença à plaire. Mais, à ma grande surprise, ce sont les accents mûrs et denses de ma Cuvée Majou 2006 – vin présent à la carte du seul trois étoiles Michelin du Languedoc, l’Auberge du Vieux Puits de M. Gilles Goujon, à Fonjoncouze – qui charma le plus nos amis. Pas un vin « facile » pourtant. Enfin, alors que personne de l’assistance ne boit du vin doux d’ordinaire, le Grenat de Coume Majou 2010, mon VDN de Rivesaltes, fit l’unanimité.

 

Il était déjà bien tard lorsque j’ai remballé les cartons,

car un repas simple et convivial permit de finir les fonds de bouteille,

et nous avons passé une bonne soirée.

Merci Alain.

 

 

* : Alain Mertens, un digne produit de l’Ecole de Commerce Solvay – j’ai moi-même obtenu le brevet du CEPAC en 1991- 92 – a passé toute sa vie dans le milieu du vin, et notamment à l’époque de gloire (révolue) des Ets Fourcroy à Laeken. Nous nous sommes rencontrés quelques fois au cours de dégustations que j’animais à gauche et à droite (plutôt à gauche, vous le savez) et avons même passé une petite semaine ensemble à Courmayeur, tantôt sur les pistes, tantôt au bar. Moi, j’accompagnais un groupe de radiologues « pas tristes », lui profitait de la même organisation (un ami commun) pour passer quelques jours entre copains.

Il met sur pied pour le moment un concept intéressant, qui propose régulièrement sur le net 10 vins sélectionnés par lui à un groupe d’amateurs qu’il développe. Allez voir ICI.

 

 

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