LE MONT VALIER, LE GRAND FRISÉ ; TOUT, VOUS SAUREZ TOUT SUR LE FRICHTI

Oh, la belle vue. Oh, le spectaculaire panorama ! Nous sommes ici

à Carla Bayle, citadelle huguenote en son temps, et l’astre solaire

va se coucher.

 

 

Tandis que Christine va saluer Fernand, j’en profite pour immortaliser ce moment. Je devrais dire « pixelliser » car, le 21-12-12 aidant, peut-être l’immortalité ne durera-t-elle plus que quelques jours.

 

Fernand (de Oliveira), c’est le chef de l’Auberge Pierre Bayle, une autre trouvaille de Christine. Cela fait quinze ans qu’il est venu proposer une cuisine raffinée – il dit « entre tradition et création » - dans ce bourg de 800 habitants, au balcon de l’Ariège pyrénéenne. Et Toulouse l’a suivi, assurant la réputation qui a titillé notre ambassadrice civalesque.

Vous y trouvez dès à présent un aperçu de la production de la Coume Majou :

Blanc et Rouge, dans leur livrée « Picasso-like ».

 

Il faisait frisquet au moment de notre arrivée et je n’ai pas testé la terrasse extérieure  ... mais il existe au second étage un espace vitré très important avec vue sur le Mont Valier et les sommets voisins : de toute beauté ! Emerveillés par le spectacle, nous avons réservé le couvert pour la mi-février, le jour où les Peynet sont tout benêts, ainsi que le gîte par après : il faut en effet « bien bon trois heures » pour regagner Foix, Lavelanet, Quillan et enfin Corneilla.

 

Outre la promenade vers le lac du village, d’une surperficie de 15 ha, créé en 1993, nous essaierons aussi de faire la visite du musée consacré au philosophe Pierre Bayle, nous trimbalant de Foix la protestante à Rotterdam la calviniste au gré des pérégrinations du fondateur des « Nouvelles de la République des Lettres ». C’est un autre hérétique, prénommé Lionel, qui a inauguré les lieux dans la maison natale du penseur, en 1989 : bon bilan !

 

Alors seulement, je pourrai vous raconter en version « live »,

« in geuren en in kleuren », comment se conjuguent la production locale

et les idées du patron.

Il y a gros à parier que le carignan et un peu de vin doux

viendront compléter le tableau.

Rendez-vous dans deux mois, sur ce blog.