NOSTALGIE OU « LE TEMPS NOUS RATTRAPPE »

Au Westbury, je crois ...
Au Westbury, je crois ...

 

 

 

 

 

 

Je vous ai parlé souvent ICI de « Toto », qui nous a quittés cet été.

Lors de mon dernier passage à Coxyde, j’ai retrouvé quelques clichés même pas jaunis (vive l’argentique !)

dont l’image qui me sert d’illustration :

le mariage de Toto et Catherine dans un grand hôtel du centre de Bruxelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

Je subodore que c’était le tout début des années ’60 ; je devais avoir 5 ou 6 ans et portais l’un des « petits ensembles » que ma grand-mère, alias Bobonne, s’échinait à m’acheter dans un magasin pour enfants près de la Place Jean Bart à Dunkerque. On m’habillait à la mode « petit singe bien élevé » et il n’était pas question que je ne joue pas le rôle. Pour faire passer la pilule, j’avais droit à des « financiers » dé-li-ci-eux achetés dans une pâtisserie de luxe située non loin de là : « la gourmandise (en plus de la nostalgie), camarade ! ».

 

Toto était un défenseur acharné du libéralisme, et sur ce point nous divergions évidemment.

 

Cela me permet de passer à mon deuxième sujet : on propose de garantir 55.000 € de revenus par an aux jeunes généralistes acceptant de s’installer dans l’un des nombreux déserts médicaux que compte la France. Les modalités sont encore floues mais l’idée fait naître en moi pas mal de considérations. Je vous les livre en vrac, brutes de décoffrage :

 

. et quid des autres professions de santé ?

. pourquoi cette somme ?

. est-ce une bonne motivation ?

. que demandera-t-on en échange ?

. ne faut-il pas combler les autres vides de ces déserts également ?

. acquéreront-ils suffisamment d’expérience dans ces coins reculés ?

. ne faut-il pas y attirer au contraire des praticiens chevronnés ?

 

Par ailleurs, si la banque continue de ne pas me soutenir, voilà peut-être une bonne reconversion (à temps partiel, en prenant mes congés au moment des vinifs !). En effet, je serais un « jeune généraliste »: je n’ai effectivement jamais eu de pratique de ville. Et la somme est beaucoup plus élevée que ce que me payait mon CHU lorsque j’étais assistant universitaire, pour plus de 80 heures de présence effective à l’hôpital par semaine, parfois même plus lorsqu’on cumulait plusieurs gardes en quelques jours, ce qui arrivait.

 

L’avantage, c’est que mon écriture manuscrite est tellement illisible

que je passerai tout de suite « pour un vrai ».

 

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