MORT À L’OURS(E)

 

 

 

 

 

 

 

« Artza » signifie « ours » en basque.

On pense que le patronyme « García » pourrait en être dérivé.

Il s’agit d’un animal certes dangereux

mais aussi espiègle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) en dénombrait au moins 19 spécimens avérés dans les Pyrénées en 2010. Lors d’un bref séjour barcelonais, destiné à permettre un embarquement depuis El Prat de Llobregat vers le Vietnam, via Moscou (Аэрофлот oblige), nous avons rencontré au détour d’une ruelle perpendiculaire à la Rambla une apparition semblant attester de la présence de ce plantigrade dans des zones de moins en moins reculées.

 

D’abord effarouché, l’animal et son petit ont fini par se laisser approcher et photographier. Pour une raison inconnue, l’oursonne présentait des lésions phlycténulaires au niveau des talons et du tarse, comme on en observe chez les recrues de la Légion Étrangère après les premières marches forcées. Consulté sur le sujet, un sous-officier formateur nous a indiqué que c’était le plus souvent le résultat d’un choix inapproprié de godillots par le trouffion, qui ne suivait pas l’avis de ses supérieurs. Par contre, un sous-commandant indicateur nous a informés qu’il fallait se méfier de ces simulateurs et poursuivre leur instruction ....

majou militari.

 

Dans la mesure où l’armée de mon pays a préféré se passer de mes services

– à juste titre – je n’ai pas effectué le mien

et je me garderai bien d’émettre un jugement définitif sur le sujet.