POUR ANDRÉ : LES IMAMS NE L’AURONT PAS

« Puisse cette ode plaire à Anatole, au chirurgien de mon jeune temps,
Puisse cette ode plaire à Anatole, au médecin de tant de gens
Quand la machine tourn’ encore bien, que l´heure de l´heure du glas est loin,
On se chante un tout petit vin, on se boit encore des refrains
Et puis, tranquille; on peut partir torcher le cul
Au firmament .... »

Ange, ce tout grand des groupes de rock français, me pardonnera le pastiche.

A la fin d’un repas pourtant modérément arrosé, notre « Anatole » à nous m’a entretenu – ainsi que les autres convives d’ailleurs – d’un de ses soucis récurrents : il ne veut pas voir la الـشَّـرِيعَـة ( = charî’a) s’imposer en Europe. Je pense d’ailleurs que nous sommes nombreux à ne pas le souhaiter, non pas par racisme, mais par souci de préserver notre identité européenne, notre liberté et de continuer à progresser vers une égalité vraie entre les hommes et les femmes, but qui n’est toujours pas atteint.

Il avance des arguments que je reçois, mieux que son fils, mais qui ne me convainquent pas. En gros, il compare la situation de la poussée d’un intégrisme musulman à l’avènement de l’hitlérisme, arguant que beaucoup d’Occidentaux ont péché par déni de l’importance croissante du national-socialisme et du NSDAP dans les années trente et il montre que le nombre de ressortissants d’origine maghrébine, arabe, afghane, indonésienne ... etc en Europe, et notamment à Bruxelles, est en croissance constante.

Nous avons passé une heure, son fils et moi à l’unisson cette fois, à lui montrer pourquoi ces observations, toutes réelles qu’elles soient, n’aboutiront pas à un changement de régime politique en Belgique. Comme ce blog, infiniment politique dans tous ses contenus, ne souhaite pas devenir une tribune d’opinion ni un lieu de débat sectaire, je ne vous lasserai pas plus avant.

Mais ce blog est aussi un gage d’amitié. Je veux dire – et je pense que son fils me suivra – à notre Anatole qu’on comprend son souci mais qu’il est injustifié, pour le moins.

Je veux aussi lui dire que, lors de mon prochain passage en Belgique,

j’aurai bien soin d’emporter un petit instrument

– appelons cela comme cela – qui lui donnera le sourire

et lui fera oublier, pour un instant au moins,

les lapidations, les mutilations de justice et le  جهاد, ( = ğihād).