Je vous narrais ICI
ma mésaventure
– guère intéressante en soi
mais illustrative
du peu de cas que la GD fait de ses cochons de clients –
avec le bol en verre
de mon blender chéri.
Voici ce que m’a répondu Kenwood, par contre :
" Monsieur,
Nous faisons suite à votre email qui a retenu toute notre attention.
Nous sommes profondément désolés du fait que vous nous relatez, qui, bien
que rarissime, n’en est pas moins regrettable.
Nous tenons à vous apporter quelques précisions concernant le bol de votre
blender référence BL760. Ce bol n'est ni en verre Pyrex, ni Thermo Resist.
Par conséquent, lors d'une préparation chaude suivie d'un lavage à l'eau
froide ou tiède, le risque de choc thermique est présent (cf notice).
A la lecture de votre article, nous vous confirmons que les conditions
d'utilisation, telles que préconisées dans la notice, n'ont pas été respectées (voir plus bas, l’ajoute est de moi). Par conséquent, la qualité du bol en verre ne pouvant être remise en cause, nous ne pouvons pas répondre favorablement à votre demande de geste commercial ....."
La notice d’emploi – que personne ne lit jamais, ni moi, ni les autres – signale en effet: « Laissez les liquides refroidir à température ambiante
avant de les placer dans le mixeur. »
On conseille effectivement d’éviter l’inverse de ce que j’ai fait, mais cela revient au même.
Toutefois, je ne comprends pas qu’un appareil haut de gamme, et destiné à mixer des soupes, ne possède pas un bol de type Pyrex. Le surcoût ne doit pas être catastrophique et il éviterait ce genre d’incident. J’admets que ce n’est pas revendiqué sur l’emballage.
Est-il logique de préparer une soupe, de la laisser refroidir pour la mixer, puis de la faire remonter en température ?
Et qui mixe à froid ?
Donc, je remercie le service clients de Kenwood (qui est aussi Delonghi à présent, je ne le savais pas), qui m’a fait une réponse tout-à-fait recevable, à l’inverse du préposé d’Auchan. Lui, il invoquait de l’usure ( ? ), voire de la mauvaise foi de ma part.
Je continuerai à faire confiance à la marque ... mais irai faire mes achats d’électro-ménager dans une autre enseigne, le cas échéant.
Comme nous comptons nous lancer dans la confection de pâtes « maison » cet hiver, si nous trouvons la farine de blé dur nécessaire, il faudra bien un jour casser le petit cochon pour se procurer un bol-mélangeur.
N’oublions pas que la famiglia Civale habitait encore la Campanie il y a 120 ans !
En outre, le vrai robot ménager
fait saliver le cuisinier amateur que je suis.
Mais bon, ça, ce sera après la fin de la crise viticole;
pour le moment, c’est boudin-purée !
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