PLUS QU’UN KIMAPLU : UNE ODE AU GEWURZTRAMINER

Provenant du lieu-dit Kritt à Andlau
Provenant du lieu-dit Kritt à Andlau

 

 

 

Mon alter ego vinicus

se prénomme Michel.

Il adore autant le riesling que moi.

Par contre, il apprécie énormément

les pinots gris

mais goûte moins

les charmes du gewurz.

Ce billet est pour lui,

car en voilà un qu’il aimerait.

 

 

 

 

 

 

Je pense que c’est Hamilcar Michiels qui m’avait conseillé d’acheter ce flacon-là : son pancréas ne le taquinait pas encore et Marc, quant à lui, venait d'être atteint par la chronique d’Akasha et les élucubrations steineriennes. Mais il faisait déjà de foutus bons vins depuis tout un temps !

 

Bob Dylan, version 1975, égrène son Hurricane sur l’Arcam et l’or du Kritt coule dans mon gosier. Oh, bien sûr, c’est une VT, et de ’89 en plus. Malgré le petit volume (37,5 cl), la couleur est encore jeune – le bouchon est comme neuf, one chance out of ten !

 

Le nez, assez minéral, trahit un léger botrytis qui atténue les aspects « exotiques » du traminer. Tant mieux : la papaye et la goyave à l’excès ne me plaisent pas non plus.

Dès l’attaque en bouche, la sucrosité toute fondue vous caresse et la vivacité (si si), inhabituelle pour ce cultivar, frappe. Ensuite, c’est un cortège de miel, de coing, de cire d’abeille, de Turkish Delight (= Rahat Loukoum) et une final longue, longue, longue sans la moindre amertume.

 

Un des meilleurs gewurz bus depuis 6 mois ....

et Dylan nous offre son Mozambique à présent. Exit.

 

 

PS : finalement « posté » avec retard ce matin

 

 

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