CAN THEY CALL HIM « BOBBY”, CAN THEY CALL HIM “ZIMMY” ?

Tres Velhotes .....
Tres Velhotes .....

 

Je suis un fan des chansons de Dylan,

de toutes ses périodes,

mais je n’admire

pas le personnage.

 

 

 

 

Il y a le souvenir des premières fois qu’on l’entend : cette voix, cette nasalité, ce son (acoustique à l’époque) et ces textes, peu hermétiques quoiqu’on en dise. Essayez Hotel California ou bien A Whiter Shade of Pale en comparaison.

 

Et puis il y a ses concerts : l’un fantastique au Forest National, et un autre, des années après (1987 ?), en formation de quatuor rock : 1 h 15’, baclé, sans rappel et sans aucun plaisir. Une honte : on aurait dit un vieux rabbi aigri voulant ramasser des tunes en vendant des gimmicks kasher ! Et puis il y eu une apparition au Parc de Senlis (je crois), avec Carlos Santana la même soirée (vers 1983 – 84) : un pur bonheur !

 

Et puis, il y a tout le reste : la légende, Joan Baez, Marc Knoppfler, Tom Petty, Kris Christofferson, les Traveling Wilburys, ses films, ses peintures ...

 

Et maintenant, deux « monstres sacrés » - moi je ne les trouve pas monstrueux, et je ne crois pas au sacré – de la chanson française s’en réclament. Pour Hugues Aufray, cela ne date pas d’hier. La première fois que j’avais entendu « Stewball », c’était la voix de soprane de Joan Baez qui l’interprétait. La deuxième, c’était lui. En fait, c’est un standard folk américain mais, pour ma génération, c’est une chanson du Zim’.

 

Et l’autre, quelle surprise ! Le doux, le romantique, le « cool » Cabrel, Monsieur le Maire d’Astaffort, s’affiche en afficionado du torturé et de l’hyper-opportuniste et égocentrique musicos de Duluth.

 

Ceci nous livre deux très bons albums : les duos de l’octogénaire ont un souffle épique, et les voix de ses comparses rauques, E. Mitchell et Arno surtout, m’enchantent. Même Halliday apporte quelque chose. Aufray respecte la démesure et l’immense talent de Dylan, mais à sa sauce.

 

Pour l’auteur de « La Dame de Haute-Savoie » - évidemment son meilleur morceau – c’est l’aspect « culte », « respect » qui surprend. A l’interview – sur France Bleu – il livre un portrait bizarre, décalé, presque peu crédible en réponse aux questions d’E. Suigo. Lui, il transforme la finesse et l’intelligence de Dylan en morceaux ayant sa gentillesse et la douceur du Brulhois, l’accent du Sud-Ouest en plus.

 

Les traductions réalisées par les deux artistes partent de sensibilités différentes, d’a priori différents. Il n’est pas facile de traduire les MOTS de Dylan, et surtout pas de les faire rimer.

 

 

Ils y ont réussi. Bravo !

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Efren Watwood (mardi, 24 janvier 2017 11:14)


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