MARCHE À SUIVRE

Marc attendant son pressurage
Marc attendant son pressurage

Très bonne soirée passée à La Franqui, merci de nous le demander.

Nous ne sommes pas des amis de Jean Cocteau, ni de Teilhard de Chardin, et n’avons pas boucanné l’excellente daurade que nos trois estomacs gourmands ont engloutie

(1,300 kg de sparidé).

 

 

Bien sûr, j’aurais voulu montrer aux enfants ces poissons des flots bleus, ces poissons d’or, ces poissons chantants, et leur apprendre que seule la dorade royale, Sparus aurata, la sea bream des Anglais, s’écrit indifféremment daurade ou dorade.

 

Mais Abd-el-Haï laissait planer son ombre sur notre petite lagune d’eau

semi-douce, tandis que des rouleaux discrets clapotaient en venant mourir sur le plage au loin.

 

Au petit matin, un groupe d’ibis plongeaient leurs becs dans la vase du fond, tandis que 2 couples de grands échassiers élégants, filiformes dans le contre-jour du soleil qui peinait à quitter l’horizon, se détachaient sur le ciel assombri par les entrées maritimes : aigrettes, spatules ou grues cendrées, je ne saurais dire.

 

Pour ceux d’entre vous que le décuvage intéresse, je vous ai mis quelques photos ICI, à défaut de m’appesantir sur le capitaine de mon vaisseau en état d’ébriété ou bien sur la mystérieuse Mer Rouge et ses aventuriers.

 

 

Allez, c’est l’heure de la siste à présent.

Qu’on ne nous dérange pas :

 

« Put your hands in the air,

Gimme all your money,

This is the story of Ma baker,

the meanest cat of all Corneilla Town ....”

 

 

 

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