GUIDE HACHETTE : CORNEILLA À L’HONNEUR

Eglise du XIIème siècle
Eglise du XIIème siècle

 

 

 

Notre village compte trois vignerons et demi.

En effet, Noël Lafforgue,

qui a repris le domaine de son oncle, fait surtout partie de la bande des infâmes de Calce.

Il se rebiffe du fond de sa cave

avec les Gauby’s boys,

n’hésitant pas à s'exclamer : 

«  Akhuna Matassa »

car soit il lit, soit il crie.

Cherchez, il y a un jeu de mots.

 

 

 

 

 

 

Les autres, par un hasard curieux, se sont installés en cave particulière vers 2005.

Il y a d’abord les deux jeunots, du Domaine de la Beille et du Domaine Boucabeille. Et puis le vieux, le Belge, qui vous « met du vin du Domaine de la Coume Majou par tous les trous ». Enfin, c’est ce que dit le slogan.

 

En 2005, le « dolent », prononcez doulênnete, du village s’exclamait : « Ce ne sont pas les étrangers qui vont nous apprendre à faire du vin ».

Et il avait raison, on n’a donné de leçon d’oenologie à personne.

Sauf que, régulièrement, Agathe Larrère et son Australien d’Ashley voient leurs vins dans le Guide Hachette. Sauf que Jean Boucabeille, le fils unique et préféré de l’adorable Régis que tous les amateurs de vin belges connaissent bien, a quitté l’Extrême Orient où il était banquier pour venir truster les mentions dans le Guide. Sauf que le Léon, lui aussi, y accumule depuis 6 ans étoiles et mentions.

Et entretemps, la cave coopérative du village, qui faisait vivre plusieurs foyers, a dû fermer ses portes.

 

Avec la parution du Guide Hachette 2013, ce ne sont pas moins de trois

Côtes-du-Roussillon Villages des Corneillanais qui sont mis à l’honneur :

Les Quatre As 2009 (La Beille), les Orris 2009 (Boucabeille) et

la Cuvée Majou 2009 (Coume Majou).

Il s’agit de trois vins différents mais construits. Je vais proposer à mes deux collègues qu’on se les fasse déguster ensemble par une tierce personne bien disposée et qu’il nous en ponde un petit commentaire à votre intention.

 

Tiens, je m’aperçois que je suis malheureusement le moins cher :

il faudra quand même que j’apprenne un jour les rudiments du commerce. On y pensera après que j’aie appris le savoir-vivre !

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    Thierry Charlier (jeudi, 13 septembre 2012 17:04)

    Dépêche toi quand même, il parait que la fin du monde est pour le 21 12 2012 !

  • #2

    Boucabeille Jean (jeudi, 13 septembre 2012 18:17)

    c'est sûr, Luc est l'un des derniers avatars de l'âme viticole du village... mais aussi semble-t-il gardien du temple : Bigre, qui imprime autant que toi l'Eglise de Corneilla aujourd'hui ?
    D'accord pour une dégustation en tous cas !