LA LOUTE : À POINT NOMMÉ

Loute, juin 2012
Loute, juin 2012

 

 

 

 

 

 

 

Je viens de terminer la page concernant

La Loute de Coume Majou sur mon site

(voir ICI) et la jeune femme homonyme, qui en est aussi l’éponyme, m’envoie à l’instant le cliché que je vous propose, comme je lui en avais fait la demande.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est dur d’avoir une telle fille, pour un ex-trotskiste sur le retour, surtout quand on tient à elle. Et je vous passe les autres clichés : petit-ami en smok’, bisou langoureux, clair-obscur et tutti quanti ....

 

Il s’agissait du « Bal des Rhétos », qui clôture l’année scolaire de l’équivalent belge de la « terminale », que nous appelons rhétorique. La robe est neuve, et coûte presque autant que ce que je lui alloue pour vivre tout un mois, à grand peine. Je précise que je n’ai pas pu « sponsoriser » cet achat, même si je comprends parfaitement son désir d’être encore plus belle ce jour-là.

 

Et elle l’est, non ?

 

Je compte sur elle pour venir renforcer ses frères au sein de mon équipe de vendangeurs cette année. On lui attribuera un sécateur non pointu et ....

une bonne prime journalière.

Il vaudrait mieux qu’elle emportât une autre tenue à cette occasion.

 

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Berthomeau (mardi, 14 août 2012 18:36)

    Cher Luc,

    Même si je déteste vendanger je postule à titre de bénévole dans ton équipe de vendangeurs pour écrire une chronique bien sûr... Merci de me communiquer les dates...

  • #2

    Luc Charlier (mardi, 14 août 2012 19:43)

    @ Jacques Berthomeau
    Je dis « chiche ».
    La période concernée commence le 15 septembre (milieu de ma campagne) et, même s’il n’y a plus de chambre libre chez moi (on installe même une paillasse dans le salon), on peut envisager un hébergement très convenable dans une petite station balnéaire de l’Aude distante de 45 minutes. Bien sûr, il faut un véhicule mais on peut trouver une solution. Pour un reportage, point n’est besoin d’être présent au point du jour, la lumière ne se prête pas aux photos à ce moment-là.
    Il y avait déjà « Le Sous-Préfet aux champs », voilà un (ex-) Chef de Cabinet à la vigne à présent.
    J’espère que la MSA ne nous fera pas de misères.

  • #3

    Cadio (mardi, 14 août 2012 21:05)

    mon dos ploie sous le poids non pas seulement des ans - ni sous celui d'un cerveau qui serait trop lourd: à 20 ans déjà je souffrais de fatigue chronique... mais j'aimais goûter les vins d'où qu'ils fussent venus, et il me semble même avoir pour la première fois été très malade après avoir trempé mes lèvres dans un fond de verre de Kiravi 3* (ou 5* je n'en sais plus le nombre mais je me souviens des étoiles gravées sur l'épaule de la bouteille) que buvait quotidiennement et à l'excès mon grand-père; je devais être très très jeune puisque "mon Rital à moi" est mort avant mes 6 ans; je me souviens surtout que c'était très mauvais, râpeux et plus efficace que la noix vomique : sans doute est-ce ce qui m'aura donné l'envie d'aller voir plus loin pour enfin apprécier le sang d'un Christ que je n'ai jamais rencontré, même pas au cathéchisme où je ne me suis rendue qu'à deux sinistres reprises ; mais jamais je n'aurais eu l'idée de courber l'échine pour décrocher une grappe de raisin, fût-il mûr à point. Car tout vient... "à point nommé" à qui sait attendre et patiente je suis, patiente je resterai. Je dirais même que je laisse faire les autres pour obtenir un plaisir très personnel, unique, égoïste : boire à la sueur des autres. C'est très mal, je le sais bien et pas trotskyste pour un rouble.
    Enfin bref, ce n'est pas pour les vendanges des parcelles de Maury que je rencontrerai le Taulier de Berthomeau.SA, parce qu'au mois de septembre je vends le vin des années antérieures quand les autres récoltent celui en devenir. Chacun son taf, Charlier! Chacun son taf!
    Je serai ailleurs la tête dans le guidon mais le coeur avec vous.

  • #4

    Luc Charlier (mercredi, 15 août 2012 09:54)

    @Sylvie
    Merci pour cette saillie .... d’humour.
    . Ah, le syndrome de fatigue chronique, cette maladie typiquement française !
    Alors que j’assistais encore aux ICAAC (Interscience Congress of Antimicrobial agents and Anti-cancer Chemotherapy) qui se tiennent chaque année aux US of A durant le mois de septembre, ce qui remonte aux années ’90, on y trouvait toujours une session dédiée au « Chronic Fatigue Syndrome ». Je sais que des sommités mondiales y consacrent du temps, certains même ont bâti leur réputation sur ce seul sujet. En France, vous l’avez rebaptisé « encéphalomyélite myalgique », parce qu’on appelle une femme de ménage « technicienne de surfaces ». Cela ne fait rien : je continue de penser que cela n’existe pas, ou alors qu’il s’agit d’une forme de cryptodépression.
    . La « nux vomica » n’est efficace que si tu la prends en latin et à la 100.000ème dilution. C’est comme du Gérard Bertrand.
    . Il ne faut pas exagérer la pénibilité de la vendange, ni pour les coupeurs, ni pour le patron.
    Chez moi, on vendange en petits seaux, sans hotte ni porteur, donc à son rythme. Chaque jour, nous rentrons entre 1500 et 2500 kg de raisin, pour une équipe de 6 ou 7 personnes. Les seuls qui portent du poids, ce sont Christine et moi, car on met les cagettes (de 12 kg environ) dans la benne du pick-up, puis on les dépose à la cave. Ensuite, on les monte sur l’élévateur pour enfin les vider dans l’égrappoir. Donc, nous manipulons effectivement 10 tonnes.
    La nuit, tandis que les vendangeurs dorment (... ou pas), Christine rêve (à un Chinois habitant Papeete avec qui elle aurait bien aimé ..... ne pas dormir non plus, il y a 40 ans) et moi, eh bien, je vinifie courageusement !