LE PESCATOURISME

Il est frais, mon poisson !
Il est frais, mon poisson !

 

 

 

 

 

 

La « soeur à Christine », l’autre Civale, s’appelle Cathy. Elle préside avec enthousiasme le club des Lyons du

Cap d’Agde. Bon, moi, les coteries ce n’est pas mon truc, même si mon père fut « rotarien », comme on dit. Mais cela la met en contact avec de nombreuses personnes, et de tous métiers, surtout qu’elle est très sociable. Je comprends parfaitement que cela l’intéresse.

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, elle connaît le pêcheur sur l’affichette. Pas idiot, le gars : il embarque, à l’aurore où même avant, les touristes qui veulent l’accompagner sur sa coquille de noix, et ils vont relever les lignes, nasses et filets, contre espèces sonnantes et trébuchantes. Quand il y a un peu de mer, on a la gerbe pour le même prix !

 

J’ai profité de cette expérience avec mon ami Denis à l’île d’Yeu en juillet 2011 et en garde le meilleur souvenir ... sans les fleurs ! Faut dire qu’il est un rameur hors pair et un charmant compagnon de nage.

 

Or donc, notre « pescatouriste » nous a ramené la marée que je vous montre : six rougets. Je pense qu’il s’agit de rougets barbets – contredites-moi si je me trompe. Par contre, on dit bien « contredites » et non « contredisez ». Bescherelle est d’accord avec moi, comme une mère maquerelle avec DSK !

 

Tiens, cela me rappelle le Rescator, Xème compagnon de la plantureuse Michèle Mercier dans « Angélique » .... joli petit bout de nageoire aussi, celle-là.

 

On a vidé* les rougets et ils ont « pris » 3 minutes sur chaque côté, à la poêle. J’en ai marre de la  plantxa, catalanité ou pas. Entretemps, j’avais réduit en une espèce de pommade des pommes de terre nouvelles, des fèves, un rien de saucisson de porc un peu sec, des amandes, avec un schuss d’huile de sésame et du gingembre et on arrosé le tout, outre de citron et de persil, d’un blanc vieilles vignes 2008 de l’Etoile du Domaine Geneletti (qui possède un petit jardin au bord de la rivière à Estagel, NB). Un régal !

 

* certains consomment les rougets intacts, sans les « trier », comme on dit dans l’Hérault. Moi, je leur trouve alors un goût de cadavre. Comment je le sais ? J’ai fait 300 heures de salle de dissection, quand j’étais carabin !

 

Allez, Crédit Agricole de mes deux ou pas, elle est belle, la vie !

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    D'isanto (dimanche, 15 juillet 2012 22:10)

    Bonne présentation et promotion du Pescatourisme.Ca donne envie d'y aller.Les rougets sont a se lècher les doigts et a lever le coude en accompagnement d'un excellent vin.
    Bisous de nous deux ... le pêcheur et sa sirène.