SOUVENIRS D’AUTRES JOURS HEUREUX

 

 

Hervé Lalau m’interrogeait sur le « modèle » de setter

qui fut mon chien pendant 14 années, à partir de 1989.

 

Je venais de déménager, et avais « emporté » dans mes bagages « Puppy », un cocker roux au bon caractère – c’est rare. Las, peu de temps après .....

 

J’avais juré de ne plus avoir d’animal domestique, car ils vivent moins longtemps que nous et la séparation d’avec eux m’est très pénible. Mes compagnes, c’est différent : en général, elles m’ont quitté plutôt qu’elles ne mourussent ! Ce n’est pas la même sensation. En outre, elles ont rarement été domestiques : « ni chiennes ni soumises », en quelque sorte.

 

Toujours est il que ... Nelson, un petit machin de 8 semaines, lâché par le chenil car j’avais des vétérinaires dans mon entourage et car mon foyer était médical, prit ses quartiers à Wemmel, en banlieue bruxelloise. C’est là aussi que, aveugle qu’il était ou presque et ne se mouvant plus qu’à grand peine (arthrose), il m’a fallu demander à mon frère de le piquer, car il n’arrivait même plus à sortir pour les besoins les plus élémentaires et se cognait à tout, ne retrouvant son écuelle qu’à l’odorat. Je m’en sens encore coupable à ce jour, pourtant - comme on dit n’est-ce pas ? – c’était pour son bien !

 

Le rapport avec un blog vineux est ténu, mais non nul : vous l’apercevez en compagnie de la Loute (si si) en marge d’une restanque argilo-calcaire devant la « chèvre » du Domaine de la Tour du Bon à Bandol, où Agnès et son mari m’ont accuelli si souvent. Ce gîte confortable et paisible, à l’arrière-plan, doit son nom à son ancienne destination, une chèvrerie à l’origine.

 

Quant à l’autre cliché, pris sur une natte en laine écrue

provenant du Souk de فـاس (Fes), il évoque bien sûr le vin gris de Boulaouane ...

avec un peu d’imagination.

 

La Loute et moi avons tous deux une pensée nostalgique pour notre Nelson.

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0