LÉON AIME L’ORTHOGRAPHE

Y ZÈMENT PA LES KRITURES : on ne veut pas de cela !
Y ZÈMENT PA LES KRITURES : on ne veut pas de cela !

« Je dois vous faire un aveu,

Petites, écoutez-moi :

C’est la première fois

Que je suis amoureux

De tout un pensionnat ... »

 

 

Bon, là, il s’agit du Fox Terrier, un talent incontestable.

Moi, toute honte bue, je dois aussi vous faire un aveu :

« Comme je suis toujours le plus fier, je parle encore de moi ... ».

Vous aurez reconnu un autre Belge, à l’Hôtel des Trois Faisants.

 

Cliquez ICI et lisez les commentaires des blogueurs,

mais allez aussi visiter ce blog-là : .

 

J’aurais pu ne pas réagir, boire du petit lait et puis basta. Mais ce serait trop simple.

 

Evidemment que cela fait plaisir d’être lu – c’est pour cela qu’on écrit – et évidemment que c’est tant mieux si cela plaît. Mais mon vrai propos n’est pas de tomber dans l’auto-satisfaction.

 

Je voudrais fustiger les journalistes, les vrais, les professionnels, c’est-à-dire ceux qui sont PAYÉS pour cela. Pourquoi ne lèchent-ils pas un peu leurs textes, plutôt que de si mal les torcher ? Il est FAUX que les lecteurs soient des veaux, sans intérêt ni goût pour la qualité des interviews, des commentaires, ni quant à leur style, ni quant à leur contenu.

 

Mon billet sur SOAN, isolé au milieu de tant d’autres, ne fait que traduire un sentiment, une impression. Il cherche à vous faire partager mon point de vue, sans prétendre à la « critique ». Si possible, il voulait vous donner envie de participer à mon émotion. Partant, il est sincère.

 

Au-delà, mes parents étaient pianistes amateurs, ma mère d’un niveau même fort bon.

Mes enfants sont musiciens confirmés, multi-instrumentistes et moi ...

I bloody can’t even read sheet music ! Je suis incapable de lire une partition. Je n’ai pas le sens du rythme et je chante faux comme un sourire de Sarkozy.

 

Je vois donc tout ce petit monde transcrire, transposer, se régaler devant un accord, suivre la musique sur la portée quand ils vont au concert ou à l’opéra, avec un pincement au coeur. Pourtant, quand on écoute ensemble, c’est le même régal et ils m’en expliquent ensuite avec patience les raisons techniques. Mes meilleurs moments, je les passe en écoutant jouer « live », du jazz surtout.

 

Alors, si un critique musical ayant pignon sur rue – et j’espère une solide formation de solfège et une longue expérience de l’écoute – ne trouve pas grâce à vos yeux, c’est qu’il bâcle ce qu’il fait. Il ne vous respecte pas et donc il ne SE respecte pas.

 

Très peu de gens ont la plume spontanément facile. Apparemment, le Liégeois Georges Simenon rendait des manuscrits presque sans rature, dès le premier jet. A l’inverse, le génie incontestable du roman français – à mes yeux du moins – Gustave Flaubert, suait sang et eau sur ses copies.

 

Modestement, car je ne pense pas que mes textes finaux aient la moindre qualité artistique (littéraire, veux-je dire), j’essaie qu’ils soient grammaticalement corrects (orthographe, concordance des temps, progression logique etc ....) et aient un sens, PORTENT MON MESSAGE. Mais vous devriez voir les ébauches, les brouillons ! Ils sont nuls, désordonnés, désunis et enchevêtrés : une honte. Ceci démontre qu’un « petit besogneux » arrive à produire une prose acceptable, au prix d’un effort, de temps passé à corriger, amender, rectifier.

Et au bout du compte, la récompense s’appelle ... de la fierté. Fierté du texte compréhensible, de la phrase enlevée et parfois même de l’harmonie du son produit lors d’une lecture à haute voix.

 

Oh, bien sûr, je peux parler des heures durant en alexandrins, sans trop d’effort. Mais cela ne veut rien dire, sonne creux et reste souvent approximatif. Du temps des « Grosses Têtes » avec Yanne ou de Kersauson, voire même l’ex-mari de la deuxième femme de Sarko, eux étaient capables de bien mieux. Mais même ainsi, cela n’est pas de l’écriture avec un grand E. Une phrase doit être réfléchie, reprise, soupesée, améliorée. C’est là l’énorme avantage de l’écrit sur le parlé : on peut se reprendre, on a une deuxième, une troisième ... une vingtième chance de faire mieux.

 

Mais assez : voici un plaidoyer sans équivoque pour des textes suffisamment longs pour être compréhensibles, et suffisamment repris pour être démunis de faute, tant que faire se peut.

 

Je n’envoie quasiment JAMAIS de SMS (= texto).

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    cheap oakley sunglasses (jeudi, 14 juin 2012 05:25)

    Thank you for taking your time sharing your thoughts and ideas.