AU SECOURS, LE LALAU EST FOL AUSSI !

La honte !
La honte !

 

 

(Enfin, j’ai failli le croire

de prime abord.)

Jugez plutôt:

 

 

 

Au cours du périple que je viens de vous décrire dans le premier billet du jour, j’ai pu aller déranger mon ami Hervé Lalau au moment où il allait déjeuner – sans la Loute, pour autant que je sois bien informé : lui est un père de famille épanoui et serein, attaché aux sacrements, contrairement à votre humble serviteur.

 

 

 

 

 

A mon arrivée, il avait ouvert le portail afin que le pick-up des vendanges

(seul véhicule en ma possession avec lequel j’osasse faire les milliers de kilomètres hivernaux et tracter une petite remorque tout le long des routes du septentrion) pût se garer facilement. Un drapeau noir-jaune-rouge flottait également au mât. En mon honneur sûrement ... ?

Non, sa femme est une patriote militante.

 

 

Interrompant notre courte conversation, le petit être tout mignon que vous voyez en photo a manifesté son désir de voir supprimer la barrière – pour lui infranchissable sans notre aide - du double vitrage de la porte-fenêtre. On l’a laissé entrer. Au moment où il a entrepris de me faire la fête, l’auteur des « Chroniques Vineuses » s’est emparé de lui, l’a soulevé du sol et lui a scotché avec dextérité une couche-culotte entourant et son noble appareil uro-génital et la région lombaire. Enfin, quand j’écris « noble appareil uro-génital », je tombe dans le travers d’un anthropomorphisme exagéré. Les roubignolles du chien-chien demeurent à l’air, le honteux accessoire ne lui recouvrant pas le postérieur. La raison de cette vexation, Hervé ne put me la cacher longtemps. Sans doute trop gâté et choyé, le petit chéri âgé de 4 ans (donc presque la trentaine en équivalence humaine) entreprend de marquer son territoire, même à l’intérieur de la maison.

 

Moi qui, de temps à autre – et que l’homme à qui ce n’est jamais arrivé me jette le premier mouchoir en papier – humidifie discrètement les abords des WC au décours d’une soirée un peu trop arrosée, j’espère qu’Hervé ne me fera pas subir pareil habillage lors de ma prochaine visite. Je lui signale en effet que je répare toujours les effets de ma maladresse ou de ma hâte et laisse les lieux dans l’état immaculé où je les trouve. Je le promets.

 

 

J’ai eu l’outrecuidance d’évoquer le caniche en faisant allusion à lui. En effet, lorsqu’ils ne sont pas tondu « à la lionne », ces chiens me plaisent beaucoup, surtout dans le format XXL. Les tailles small pèchent parfois par un caractère assez hargneux, notamment dans leur version « abricot ». Que nenni, il s’agit d’une race maltaise, croisée de stratons* locaux et de chiens de troupeau.

 

 

 

* Le straton, sympathique corniaud, proviendrait de la savoureuse dénomination bruxelloise « stroûthond », chien errant, et non du célèbre compilateur d'épigrammes pédérastiques d’antan. Vous pensez bien que la haute tenue morale de ces pages – on me dit à la limite « coincé » - ne s’y prête pas. D’ailleurs, je vous ai parlé de Malte, pas de la Lydie.

 

 

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Commentaires: 4
  • #1

    David Cobbold (vendredi, 20 avril 2012 13:01)

    Encore un article sur les bretts. Y-en-a marre!

  • #2

    Luc Charlier (vendredi, 20 avril 2012 14:07)

    Ouaip: Nique ta Brett en quelque sorte !

  • #3

    Michel Smith (vendredi, 20 avril 2012 14:50)

    J'en apprends de belle moi qui ne suis équipé que d'une "néo-vessie" !

  • #4

    Luc Charlier (vendredi, 20 avril 2012 14:57)

    Oui, Michel, tu as comme toujours l'élégance d'inonder l'intérieur, ce qui est discret. Nous, c'est vers le monde extérieur que nous dirigeons nos surplus. C'est dur, parfois, d'être un extraverti!