COUME MAJOU S’EFFORCE DE VOIR LA VIE EN ROSE

Le bougnat et la danseuse balinaise vous présentent le Rosé 2011
Le bougnat et la danseuse balinaise vous présentent le Rosé 2011

 

 

 

 

 

Le mois de janvier a vu se réaliser trois rêves de mézigue (pas des fantasmes, je pense qu’il vaut mieux laisser ceux-là dans le domaine du potentiel du futur).

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Notre gamme pour Fonteyne the Kitchen a été mise en bouteille, expédiée et réceptionnée. Sous peu, vous pourrez la boire à Stockel et aux Tongres, et l’acheter chez les traiteurs de l’enseigne.

 

2. Les vins de la Coume Majou arriveront très bientôt à Ostende, et nous nous retrouverons aux journées portes ouvertes de Wercowines si vous le désirez.

 

3. Le Rosé de Coume Majou  2011 a vu la bouteille, de manière très précoce. Nous n’en avons élaboré qu’un millier de cols et il ne sera pas distribué en Belgique.

 

Depuis plusieurs années, je souhaitais effectuer une mise avancée : pour garder toute la fraîcheur, pour limiter la nécessité de sulfitage et .... pour le proposer à nos amis restaurateurs du sud de la France avant qu'ils n'aient fini d'établir leur carte.

 

Ceux d’entre vous qui me lisent fréquemment savent que ce blog, parfois taquin, ne porte guère de fausse barbe.

Le rosé ne peut pas se vendre cher, pour des raisons de marché et d’habitudes. Or, il coûte chez moi autant à produire que les vins rouges, sinon plus:

. le rendement reste inférieur à 20 hl/ha

. les raisins nécessitent les mêmes soins (au minimum)

. il mobilise le pressoir (remplissage, vidange, nettoyage, abandon des marcs à la

  distillerie) toute une journée

. il consomme une grande quantité d’électricité (contrôle sévère des températures)

. sa petite série d’étiquettes me coûte cher

. les bouteilles transparentes sont plus onéreuses que les vertes

. pour des raisons obscures (?), il met souvent 60 jours à fermenter tous ses

  sucres

 

 

Toutefois, nous éprouvons beaucoup de plaisir à vinifier sa belle robe – cerise clair cette année, nous nous devons d’en proposer à nos clients restaurateurs qui le réclament, et nous adorons ses arômes frais et fruités.

Nous continuerons donc à en élaborer chaque fois que possible.

 

En 2011, nous avons vendangé environ 1500 kilos de syrah au cours de la première semaine de septembre – un petit 12° potentiel. Nous les avons égrappés et ajoutés au pressoir à la fin du pressurage du macabeu pour le blanc, que nous « n’écrasons » pas outre mesure. On peut raisonnablement penser que ce dernier a contribué 5 % du volume environ. Après un débourbage soigneux, les fermentations alcooliques se sont déroulées à température relativement basse (16-17°C). On n’a pas encouragé le départ de la fermentation malo-lactique et on a stabilisé les tartrates au maximum au cours du mois de janvier. Le vin a été clarifié par soutirage et un « petit coup de colle ». Une filtration très soigneuse à la mise, un dégazage a minima (environ 800 mg/l de CO2 captif) et un sulfitage « au lance-pierres » vous offrent un rosé aussi « nature » que possible, mais présentant peu de risques de déviation aromatique. Il n’a pas gardé de sucre résiduel et titre environ 12 degrés, avec une bonne acidité. Je l’aurais aimé encore plus clair mais la syrah est fort colorante chez nous.

 

Sinon, je pense que c’est le meilleur rosé du domaine

depuis que celui-ci existe.

A vous de juger.

 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0