COUME MAJOU COMME TARTARIN, SANS LA DILIGENCE

Pont sur l'Ariège, à Tarascon
Pont sur l'Ariège, à Tarascon

 

Quel titre, braves gens, quel titre !

Un petit mot d’explication :

« Tais-toi, boulanger ! » lance le rémouleur d’un ton peiné. Mais le boulanger du conte ne se tait point.

 

 

Il faudra pourtant bien un jour que la diligence de Beaucaire franchisse le pont qui conduit à Tarascon pour que notre Tartarin puisse se préoccuper des lions algériens, ou des pentes alpines.

 

Vous ne voyez toujours pas ?

 

Christine et moi avons profité de la venue d’une vioque – toujours la même d’ailleurs – en Ribéral pour l’emmener s’oxygéner sur les contreforts ariégeois et rendre une visite de gourmandise à deux de nos clients ... du côté de Tarascon-sur-Ariège et de Nalzen.

 

En effet, le restaurant « Les Sapins », entre Roquefixade et Montségur –

rassurez-vous, on n’y cuisine pas uniquement au feu de bois ! –

et sa chef Marie-José Bru ont retenu notre Eglise de Coume Majou 2006 depuis une bonne année.

Son ancien collaborateur Jean Cazorla a quant à lui créé une nouvelle table, « Les Saveurs du Manoir », à Tarascon-même, un quart d’heure plus loin sur la route qui vient de Toulouse. Ici c’est la Cuvée Miquelet 2005 que vous trouverez.

 

Je vous laisse le soin de consulter les pages que je leur consacre pour revenir un instant sur Tarascon.

 

On sait les dégâts écologiques que l’industriel Pechiney a occasionné aux berges du Vicdessos, l’autre rivière qui baigne cette ville, et c’est dommage car le cadre est idyllique, et le serait encore plus sans les « ruines industrielles » qui y trônent encore. Le vieux centre de cette bourgade de 3.500 habitants est plein de charme lui aussi.

 

Mais, si l’on quitte le 20ème siècle destructeur, les atouts touristiques sont nombreux et Tarascon devrait pouvoir en profiter.

 

Pour les amoureux de géologie, les grottes sont nombreuses : Bédeilhac, La Vache, Lombrives, Niaux et elles renferment des peintures rupestres pour les passionnés d’art préhistorique. C’est la civilisation magdalénienne qui nous accueille.

 

Ensuite, châteaux de l’épopée cathare – car le terme de « château cathare » prête à confusion tant certains changèrent de main au hasard des fortunes de la guerre – et églises romanes charmeront ceux qui comme moi préfèrent souvent les vieilles pierres aux « sky-lines » contemporains.

 

Enfin, la gastronomie régionale regorge de produits de grande qualité : volailles fermières, fromage des trois espèces (vache, brebis, chèvre), foie gras, cocos ( en provenance de Pamiers) pour la version locale du cassoulet, et l’amusant hypocras. N'oubliez surtout pas de déguster les excellents pâtés d'ours aux cuisses de grenouille et la selle d'ourson rôtie dans sa réduction d'hypocras à la graisse de bébé phoque: un délice !

 

Plus sérieusement, comme étape sur la route des stations de ski, cette région permet de faire halte après la cohue et l’étranglement routier à hauteur de Lavelanet.

 

Nous découvrons à chaque saison un peu plus cette Ariège

si proche de notre domaine, si naturellement sauvage, si pleine d'attraits.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Cheap Foamposites (mardi, 20 mars 2012 10:38)

    Wow, my god! Incredible articles. Really is well written.