WITH A LITTLE HELP FROM MY FRIEND(S)

Ngil ... mais pas de Binche
Ngil ... mais pas de Binche

 

 

 

Au fil de ces billets, vous avez croisé, willy-nilly, deux Michel, un Xavier et un Marc. Un autre Marc a disparu ... sans laisser d’adresse. J’avais pourtant contribué à le débarrasser d’une péritonite à ascaris, affection somme toute assez rare que pas mal de confrères avaient « loupée » avant qu’il ne me consulte.

 

Depuis 50 ans, avec quelques éclipses parfois, ils constituent l’essentiel de mes proches du genre masculin. Pourtant, il m’arrive de découvrir chez eux des penchants ignorés, des intérêts non-sus, des passions discrètes.

 

 

 

 

 

Ainsi, c’est Marc qui m’a remis sur la voie pour le sujet de mon billet arenberguien. Il a raison, je pense, de dire que ce splendide spécimen, pour lequel j’ai déboursé avec joie 50 euros tout rond, est sans doute gabonnais, et d’origine Fang. La société secrète masculine Ngil, chargée des initiations, luttait contre la sorcellerie. Ces masques hantaient les villages durant la nuit, en grand nombre, et identifiaient les responsables de mauvaises actions, les liquidant par la suite au cours de meurtres à caractère rituel. On comprend dès lors que les autorités colonialistes les interdirent dès le début du XXème siècle, l’assassinat d’indigènes devant rester l’apanage de la République !

D’ordinaire, ces masques très allongés et recouverts de kaolin – la couleur du deuil – présentaient des fentes oculaires étroites et étaient dépourvus d’orifice buccal. On suppose que ceci permettait au porteur de dissimuler sa voix.

 

 

Grosse émotion émanant de ce masque.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Cheap Foamposites (mardi, 20 mars 2012 10:33)

    Wow, my god! Incredible articles. Really is well written.