BAS LES MASQUES

Devant la façade du "Duc d'Arenberg"
Devant la façade du "Duc d'Arenberg"

 

 

 

CoBrA

 – lisez Copenhague-Bruxelles-Amsterdam –

 constituait le sigle d’un groupe d’artistes qui s’associaient à l’Internationale des Artistes Expérimentaux.

Ils se réunissaient souvent, lors de leurs séjours bruxellois dans les locaux du café-restaurant

 « Au Duc d’Arenberg »,

situé au coin du Petit Sablon. Malheureusement, cet établissement où j’ai eu le bonheur de faire un repas en 1989 ou 1990 avec la firme pharmaceutique qui m’employait à l’époque, a été transformé d’abord en salon de coiffure de luxe – pourquoi pas ? – puis en cabinet de consultants depuis lors.

 

 

 

Je n’ai pu résister à la tentation de « faire le clown » devant sa jolie façade après avoir acquis – c’était les soldes dans l’Art Premier aussi – deux masques africains dont je raffole dans un capharnaüm invraisemblable de la rue Blaes, le quartier de la brocante près du Marché aux Puces des Marolles.

 

Je n’ai pas encore déterminé la provenance géographique de celui-ci – si quelqu’un peut m’aider .... – mais il m’a séduit par la pureté linéaire de son tracé, sa symétrie parfaite contrastant avec l’aspect irrégulier de son enduit blanc et comme un sourire sous-jacent en dépit de son impassibilité.

 

Superbe !

 

 

Il a um pou-voir onirique extra-ordinaire

rappelant l’acide désoxy-ribo-noucléikke !

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    marc d (mardi, 07 février 2012 21:24)

    Il est superbe! J'ignorais que nous partagions cette passion, une de plus. Je crois qu'il s'agit d'un masque Fang, (Gabon, Guinée), mais c'est à vérifier.

  • #2

    Luc Charlier (mercredi, 08 février 2012 09:26)

    Merci pour le tuyau. Mon intérêt pour le masque africain – moins les statuettes ou les repose-tête – remonte à un cadeau de mes parents, de retour du Rwanda (chez les Dehennin) dans les années ’60 ou début ’70, dont ils rapportèrent un très bizarre faciès aux oreilles désaxées et « à la Walt Disney ». J’avais entrepris de le vernir – quelle sottise ! – et je l’ai récemment « re-primitivé ». Ensuite, mon maître Jean Rummens avait organisé un concours d’histoire de l’art, dont je fus le seul participant (!) et pour lequel mon sujet libre portait sur Joan Miró. Il est évident que le lien se resserrait.
    Tu as sans doute raison en ce qui concerne l’origine ngil de cet exemplaire, recouvert de kaolin et sans ouverture pour la bouche. Note que lutter contre la sorcellerie et l’obscurantsime, cela m’irait plutôt bien dans ma croisade contre les inepties de R. Steiner.