LES BOUTEILLES FURENT TOUTES BIEN HABILLÉES

 

 

 

« Au goulot de la Cuvée Fonteyne,

Elles mettaient la main ingénues,

Un éclair de lumière soudaine,

Les aura fixées toutes émues ..... »

 

Pardon au grand Georges

pour ce pastiche, vous savez que

je ne respecte rien.

 

 

 

 

 

 

Lundi dernier, mère et fille officiaient à la ligne de mise en bouteille. J’en profite pour casser un peu l’image romantique du « gentleman-winemaker » qui coule des jours paisibles en regardant pousser sa vigne. N’est pas Albert Frère qui veut. En plus, mon invité de dernière minute s’appelle influenza et il m’a mis 39° C et des courbatures. Gênant quand on va manipuler entre 12 et 15 tonnes de marchandise dans une seule journée !

 

Lundi 23 janvier

 

06 h 45’ : lever et petit-déj. copieux (sucres lents)

07 h 30’ : préparation des derniers accessoires

08 h 20’ : arrivée LC le long de l’unité de mise

09 h 00’ : idem Marielle et Christine

09 h 45’ : premières bouteilles sortent

13 h 00’ : 31 hl ont été tirés, capsulés, étiquettés, mis en cartons

               et palettisés

13 h 10’ : snack sur le pouce .... avec le tout nouveau rosé. Slurp.

13 h 40’ : après une vidange vésicale, on attaque la vidange des 22 derniers hl

16 h 00’ : à part les 5 derniers hl – pour lesquels ont attend les étiquettes ! –

              c’est fini

16 h 20’ : on apprend que les étiquettes sont coincées à ... Montpellier

18 h 30’ : la commerciale de l’imprimeur a fait des pieds et des mains et 

              nous apporte les précieux papelitos. Merci Annabel

18 h 40’ : on « reprend » environ 3 palettes de bouteilles, stockées debout

               en attendant

20 h 25’ : le solde est dans les cartons

21 h 00’ : la place est rangée et propre

21 h 45’ : les derniers cartons (ceux qui ne filent pas à l’entrepôt de stockage)

               sont dans les niches.

 

 

Dormez en paix bonnes gens.

“Goede wijn behoeft geen krans” ... maar wel veel kracht !

“Good wine needs no bush” ... but gets bottled in a rush !

“ À bon vin, point d’enseigne” ... mais il y faut un courage de teigne !