LA TRUFFE DE MONTNER N° 3

Un vendeur ... truffé d'explications
Un vendeur ... truffé d'explications

  

Lorsque vous quittez la salle de mon billet précédent, vous arrivez dans le local où les truffes sont en vente. Ici, un des trufficulteurs explique son produit à des acheteurs potentiels.

 

Nous avons vu des truffes du

Haut-Vallespir et du Moyen-Conflent, de toutes tailles. Il y en a de sauvages et d’autres « cultivées », provenant de sols différents. La plupart des exemplaires proposés coûtaient entre 15 et 25 €. Elles avaient toutes été expertisées : mûres, sans ver ni mouche et véritablement « Vittadini ».

 

 

N’osant pas trop m’y aventurer et ayant bourse plate, je n’ai rien dépensé. De prochaines visites familiales m’inciteront sans doute à aller déguster non loin de là le Tuber préparé par des mains plus expertes que les miennes.

 

Par contre, je vous avais « allumés » par la promesse du récit de « la truffe à François ». Il a tenu parole. J’avais au four une belle volaille fermière – un poulet blanc de 2.7 kg vidé devant moi dans la boutique de l'excellent boucher à Céret, René Molas (provenance St Jean Pla-de-Corts). L’éclat de truffe « qui restait » a macéré environ 40 minutes, taillé en tout petits morceaux, dans un Sercial tiré d’une Solera lancée en 1930. Ensuite, j’ai déglacé sans ébullition une partie du suc de cuisson avec cette mixture et j’ai simplement nappé les filets, tranchés en suprêmes et séparés de la peau, avec le jus ainsi obtenu. Les cuisses ont été servies en parallèle, recouvertes de leur peau rissolée, et j’ai ajouté du chou-fleur et du broccoli – un rien trop cuits pour moi mais comme « ils » les aiment ici. On s’est régalé et ... il n’est rien resté sauf les ailes et la carcasse (quatre convives).

 

Pour honorer mes invités – François a travaillé dans le Médoc avant de découvrir les bons vins de chez nous – nous avons accompagné ceci d’un St Julien prêt à boire (Ch. Beychevelle 1981), reliquat de ma cave wemmeloise et d’un passé que je ne renie pas. Le vin, encore un peu âpre (cabernet sauvignon manquant de maturité), avait par contre développé un bouquet de la gamme empyreumatique très agréable. Je crois qu’il ne s’assouplira pas plus. En toute honnêteté, ma Cuvée Majou 2008 me donne beaucoup plus de plaisir, déjà !

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Cheap Foamposites (mardi, 20 mars 2012 10:33)

    Wow, my god! Incredible articles. Really is well written.