HALF A LIFE ... ENTRE AUTRES

 

 

Il y a quelques mois, je m’étais fendu d’un billet sur Miguel Street, de V.S. Naipaul, pour un blog ami. Récemment, j’ai pu lire un autre de ses romans, publié il y a 10 ans déjà (2001) mais qui m’avait échappé : Half a Life.

 

 

Il décrit, avec un humour qui me désarme, le chemin de vie de Willie, un jeune Indien de très basse caste qui réussit la prouesse de filer poursuivre ses études (?) en Angleterre puis d’aller vivre dans cette Afrique portugaise de la période qui inaugurait la décolonisation.

 

Je ne vous priverai pas du plaisir de la découverte en vous racontant le contenu.

Non, le plus intéressant est de décrire les réactions de la critique, car elles nous ramènent au VIN !

J’ai en effet lu tout et son contraire. Un critique va jusqu’à affirmer que, si l’auteur n’avait pas été V.S. Naipaul, aucun éditeur n’aurait considéré l’ouvrage comme digne de publication.

J’ai aussi lu qu’une brave jeune femme, érudite, avait eu besoin de trois semaines de congé, qu’elle prenait justement à ce moment-là, pour lire l’opus de bout en bout et le digérer. Attention : il compte à peine plus de 200 pages dans la collection Picador !

J’ai lu des revues suintantes de haine et d’envie, d’autres pleines d’idolatrie et dépourvues de tout sens critique. On se demande vraiment si tout le monde parle du même bouquin, et si certains l’ont réellement lu.

 

Pour ce qui est du vin, le phénomène est identique. Des domaines sont encensés, d’autres descendus en flamme, et je ne peux m’empêcher de croire que le contenu de la bouteille n’y est pas souvent pour grand chose.

 

Les bouquins, eux au moins, on leur met rarement une note sur 100 !

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Nike Zoom Rookie (mardi, 20 mars 2012 11:02)

    You say there are so many factors, so many of the essence, is hit the nail on the head. Very good!