VA TE FAIRE REFERENDER CHEZ LES GRECS

Nous n’allons pas pleurer sur le sort des « pôvres » Grecs.

Léon, internationaliste convaincu, altermondialiste raisonnable et Européen à 100 % ne souhaite évidemment pas un effritement de notre construction politique commune.

Toutefois, pour autant que nous soyions bien informés – je n’ai plus mis les pieds dans ce fantastique pays depuis longtemps – les pratiques comptables des Hellènes ne sont pas irréprochables et toutes les transactions économiques, financières, monétaires semblent, je dis bien « semblent », s’y dérouler avec une certaine ... flexibilité.

Pour moi, au XXI^ème siècle, la vie quotidienne en Grèce est très proche de celle que mènent les Turcs, hormis les convictions religieuses. Est-ce encore l'Europe, tout en étant parfaitement respectable, dans sa diversité? J’admets que cette vision, exprimée avec modération, peut être débattue de manière contradictoire.

Est-ce que pour autant M. Papandreou, chef élu du gouvernement d’un état souverain, peut être CONVOQUÉ par un указ du couple des dominators, Maîtresse Angela et son valet Sarko (vous vous souvenez de Brecht ?), afin de se justifier au sujet d’une consultation populaire qui ne regarde que la Grèce ?

Je ne juge nullement sur le fond les mesures économiques proposées (imposées ?), car je suis totalement incompétent en la matière, mais si le gouvernement grec, dans un cadre légal, juge utile de consulter son peuple, en quoi cela autorise-t-il « les fromages qui puent » et « les saucisses qui remuglent » à s’en mêler ? Il me semble que, du temps du Traité de Maastricht (1992) et plus tard (2005) au sujet de la constitution européenne, cette voie fut adoptée en France aussi ... et il ne fut pas tenu compte du résultat de la consultation.

Une suggestion, M. le Président, Mme la Chancelière :

ne convoquez pas M. Papandreou, mais expliquez-lui habilement

comment ne tenir compte en rien du NON qu’il essuiera !

Realpolitik ....