PAS YANNICK NOAH

Plus jamais cela !
Plus jamais cela !

 

 

 

Contrairement aux Français – sans doute parce que je ne le suis pas –

Yannick Noah n’est pas ma personnalité préférée.

 

 

Ne vous méprenez pas, j’ai beaucoup d’estime pour lui : il a été un GRAND sportif, alliant ténacité, cran, fair-play, enthousiasme et un brin de fantaisie. Il est beau gosse. Il a très bien réussi sa seconde carrière. Il paraît un père de famille adéquat et il est très bien dans sa tête.

Un anti-Depardieu en quelque sorte.

 

Donc, j’apprécie beaucoup ce bonhomme.

 

 

 

Non, ma personnalité préférée, ce sont deux personnalités : un homme et une femme, âgés de plus de 80 ans tous les deux, juifs tous les deux et ayant été persécutés pour cette raison, juristes tous les deux, anciens ministres tous les deux et ayant sauvé de justesse le bilan général peu reluisant des gouvernements respectifs auxquels ils ont participé.

 

Vous aurez reconnu Robert Badinter, à qui on doit la suppression de la peine de mort pour les criminels détenus et Simone Veil, à qui on doit la suppression de la peine de vie pour les enfants non désirés.

 

Il y a 30 ans, presque jour pour jour (9 octobre 1981) que la guillotine est déclarée hors-la-loi et il y a 36 ans (17 janvier 1975) que les avorteuses auraient dû disparaître.

 

Ah oui, il y a 55 ans, jour pour jour, 2.6 kg de chair presque humaine voyaient le jour !

 

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Commentaires: 7
  • #1

    Berthomeau (jeudi, 13 octobre 2011 10:12)

    Cher Luc,

    J'étais au bas de la tribune de l'Assemblée Nationale, le Perchoir, lorsque Robert Badinter le 17 septembre 1981 a prononcé son plaidoyer abolitionniste :
    pour écouter son discours
    aller sur http://video.google.com/videoplay?docid=5835937230391609802
    ou copier le code <embed id=VideoPlayback src=http://video.google.com/googleplayer.swf?docid=5835937230391609802&hl=fr&fs=true style=width:400px;height:326px allowFullScreen=true allowScriptAccess=always type=application/x-shockwave-flash> </embed>

  • #2

    David Cobbold (jeudi, 13 octobre 2011 10:15)

    Happy birthday dear Luc. J'aime beucoup ton cadeau. J'ai dix ans de plus, presque jour pour jour

  • #3

    Michel Smith (jeudi, 13 octobre 2011 10:39)

    Moi qui suis de la classe 48, j'admire ton jeune âge... et ton humanisme aussi. J'attends maintenant un beau Carignan 2001, histoire de marquer le coup ! Et j'espère que tu ne vas pas te priver de belles bouteilles à la table de ton anniversaire.

  • #4

    Lalau (jeudi, 13 octobre 2011 11:17)

    J'adore ta photo.
    Mon Français d'honneur, à moi, c'est Charles de Gaulle.
    Quant à Noah, c'est un cépage un peu enfumé, et seulement français quand ça l'arrange.
    Mais bon anniversaire quand même.

  • #5

    Luc Charlier (jeudi, 13 octobre 2011 12:02)

    @ David : - « Gosh, nous aviyons calcoulé, Chwristeen et mwa, que tou devais avoir à pieu près 60 ans .... »
    Congratulations, you look much younger but, on top of that, your VIEWS are much fresher , sometimes almost teen-agerly. You noticed we could not make it to Banyuls, last Sunday: the paired winery-facilities I look after, both in Corneilla and in Maury, decided otherwise. Still, we must jointly open a decent bottle and have it on that !

  • #6

    Luc Charlier (jeudi, 13 octobre 2011 12:08)

    @ Hervé: Tu sais que nous avons souvent une vision commune sur le monde actuel, et lui reprochons à peu près la même chose. Pour « le Grand Charles », je lui reconnais une stature d’homme d’état. Mais je pense qu’il avait TOUT faux : sa manière de privilégier la France du passé, et la France tout court ; son horreur de la masse, sa misogynie, son amour de l’armée et de la discipline. Enfin, s’enfuir à Londres est toujours plus facile que de résister ici, même au prix de certaines compromissions. Attention : je n’ai pas dit que collaborer était le bon choix mais certains n’ont pas pu faire autrement. Enfin, sa gestion de la fin de l’Algérie française et de mai ’68 a été calamiteuse.

  • #7

    Luc Charlier (jeudi, 13 octobre 2011 12:19)

    @ Forgeron: Michel, le carignan que tu attends, c’est le 2011. En 2001, mes amis Verdaguer, Domaine du Rancy à Latour-de-France, ont élaboré un CDRV magnifique, qui contenait beaucoup de carignan. Il est prêt à boire maintenant.
    Quant à l’humanisme, je suis né et ai vécu à moins de 10 km de la Maison d’Erasme, à un jet de pierre du Parc Astrid, où se trouve aussi le stade du RSC Anderlecht, et allais y promener mon premier cocker. Celui-ci ne s’appelait pas Joe, mais Puppy.
    Il y a quelques années, on avait intercalé, comme la garniture d’un sandwich, un exposé que je devais faire sur l’histoire du vin entre la présentation de Jack Masquelier, le professeur bordelais connu pour ses travaux sur les polyphénols du vin, et le conservateur du musée de la Maison d’Erasme, émérite « trois petits points ». Comme je m’excusais du peu de mérite de la garniture du sandwich en comparaison des tranches qui l’entouraient, ils me dirent tous deux que c’était souvent elle qui rehaussait le pain. Puisse donc un certain humanisme, que je revendique, pallier mes autres manquements.