KIMAPLU (II)

La Roussanne de Las Vals
La Roussanne de Las Vals

  

 

 

 

 

 

SOPHIE’S CHOICE

 

 

 

 

Elle est bourguignonne et a suivi le cursus du Lycée Viticole de Beaune. Elle a rencontré son chef de mari alors qu’elle poursuivait un BTS dans le sud : il est normand.

Sophie et David Prével ont accueilli récemment mon ami Guido Jansegers.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il m’a envoyé le mail suivant à ce sujet :

« Cher Luc,

Je suppose que tes vendanges t’ont laissé un bon souvenir.  Nous terminons en fin de semaine. Dimanche matin, nous avons eu la visite de quatre couples belges, des « jeunes cadres » intéressés par le vin. Après avoir dégusté du vin à la cuve, ainsi que différentes bouteilles, nous sommes tous allés déjeuner à l’Auberge Côté Jardin de Conilhac. La belle côte de bœuf nous fut présentée avec une bouteille de l’Eglise de Coume Majou : magnifiques, tant le vin que la pièce de boeuf, un très bel accord. J’étais content pour toi, et fier d’eux qu’après tous ces Mansenoble ils aient encore pu apprécier « l’Eglise » avec enthousisasme.

Bonne vinif et à +.

Guido »

 

Le hasard a voulu que la semaine d’avant, j’avais reçu des amis flamands à Corneilla et que nous avions dégustés ensemble, sur un onglet de l’Aubrac, une « Réserve du Château Mansenoble 2007 ». A l’été 2010, Guido m’avait rendu une visite impromptue avec Herwig Van Hove et nous avions échangé quelques cartons à cette occasion. J’ai préféré laisser dormir encore un peu sa « Cuvée Marie-Annick » pour que sa matière domine la barrique qui l’a hébergée et la « Réserve » nous a conquis.

 

Réponse du berger à la bergère, j’aurais aimé boire du vin de Moux à Conilhac, mais notre menu exigeait du blanc et je ne crois pas qu’il s’en produise, en tout cas pas en quantité significative. La carte quant à elle n’en proposait pas. C’est donc à Sophie que j’ai laissé le choix des liquides et bien m’en a pris : la pure Roussanne en Vin de Pays de Hauterive 2009 qu’elle m’a sortie de la cave nous a comblés. Robe jaune intense et claire à la fois, nez ... de Bergeron bien mûr, comme plus haut dans le nord et sans les côtés fardés qu’on lui retrouve quelquefois, bouche grasse – "trop grasse" dit Christine qui aime les blancs moins soutenus – mais à l’acidité en filigrane, finale sans accroche tannique, dotée néanmoins d’une certaine amertume qui s’est accentuée au réchauffement. Ce vin polymorphe a muté, s’est transformé, a virevolté au fil des minutes. Il raconte quelque chose, comme la tragi-comédie romantique de Brooklyn où brillait Meryl Streep.

 

Bien vu, Sophie ... good choice !

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

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