VENT D'ESPAGNE

 

 

 

 

 

Ce n'est pas du Marin

(dites Ma-reing),

celui qui accompagne

si bien les épisodes cévenols. Ce n'est pas la Tramontane non plus. Elle vient du nord

(-ouest) et nous amène de la froideur. C'est plutôt un vent d'Espagne, tempéré mais

en rafales et désagréable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hier, nous sommes allés proposer une dégustation à Eric Planes, qui gère avec sa femme, son frère et toute la famille, la belle maison cerdane du même nom: l'Hôtel Planes. Cela fait sans doute cinq années qu'il suit assidument nos vins, à la satisfaction de sa clientèle, je crois. C'est un "fidèle" de la Cuvée Miquelet 2005, entre autres. Il faut dire qu'elle accompagne bien LA spécialité incontournable du chef, reprise d'une vieille recette de famille: la canette aux raisins ... et sa repasse copieuse, j'insiste. 

 

Il a d'emblée apprécié notre "petit nouveau", la Cuvée Miquelet version 2011, mise en bouteilles l'été dernier seulement (trois ans d'élevage en cave, et en cuve, sans resulfitage). Elle provient, comme son aînée, du seul grenache du Clots d'en Couloms à Saint-Paul-de-Fenouillet et des vieux carignans de la route du Col de la Dona à Estagel. Pour le reste, vous le découvrirez après les fêtes de fin d'année, quand la cave décimée - on le lui souhaite, ainsi qu'à nous - fera à nouveau le plein pour accueillir les nouvelles vagues de skieurs et de "non-skieurs", millésime 2015.

 

Notre rendez-vous cerdan suivant devait avoir lieu à 15 heures. Plenty of time. Là aussi, c'est une adresse cliente de longue date, chez qui nous avions même été animer une "soirée vins" à l'affluence modeste, pour les soutenir. Ils avaient également eu un partenariat gourmand avec l'excellent restaurateur (Toque Blanche en vue) de Clara, un de nos chefs préférés dans le département, je ne m'en cache pas. Eh bien, malgré le rendez-vous précis et pris récemment par Christine, aucun des deux associés n'était présent pour nous recevoir, contre toute attente. Pas d'avertissement et aucune espèce d'excuse par après. Un "oubli" peut arriver et nous ne nous en formalisons d'ordinaire pas, mais je digère mal le manque de respect pour mon travail et celui de Christine, ainsi que l'après-midi de perdue dans ce cas-ci. Voilà désormais un client de moins dans les P.O.

 

Entretemps, j'étais allé tester le train roulant du pick-up remis à neuf (suspension et pneumatiques) jusqu'aux hauteurs de Bolquère - P 2000. Vous apercevez Christine sortant des brumes (photo à l'exposition retouchée) au télésiège du Belvédère, capable de conduire 3000 fainéants de l'heure au sommet du Col del Pam, vers 2000 m d'altitude. 

 

Elle regrette à cet instant précis de ne pas avoir investi dans un bô-nais, alors que je lui ai offert - à Ostende - une splendide toque en cuir de vachette très souple, bordée de fourrure de renard canadien capturé au piège-à-ressort par un trappeur assoiffé de sang.

 

Souvent femme varie, bien stupide celui qui l'habille.

 

 

 

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