ACCUSÉS, LEVEZ-VOUS

La Vallée des Merveilles, c'est par là !
La Vallée des Merveilles, c'est par là !

 

 

 

 

 

Michel Smith

et

Jacques Paloc

sont deux

dangereux criminels.

 

 

 

 

 

 

 

Le second nommé – j’aime parfois entamer les choses à contre-sens – dirige l’antenne locale de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine), une de celle « qu’ils » - à Paris - veulent supprimer ou tout le moins renvoyer vers Montpellier, là où Bourquin continue l’oeuvre de Frêche. Un Tarnais né de père ariégeois et puis un p’tit gars de Saint-Féliu-d’Amont s’échinent à favoriser la capitale héraultaise envers et contre tout et cela convient parfaitement aux Parigots. Moi, je veux bien, j’adore cette ville gaie, pleine d’étudiants et de librairies, même s’il y manque des bons restaurants en nombre suffisant. Mais je préfèrerais, qu’à cela ne tienne, qu’on eût choisi Béziers ou même Saint-Pons-de-Thomières. Là au moins, Christine connaît et possède de la famille ; nous aurions pu nous servir aussi. Jacques s’occupe activement des comités de dégustation officiant pour le Guide Hachette ... notamment en délégant à cette tâche mon ami le dévoué François Constand. Il a pourtant un gros défaut, M. Paloc : il connaît très bien le sujet ; pas bon pour un « journaliste », ça. Heureusement, il n’est pas journaliste.

 

L’autre, cela ne va pas lui plaire si je dis que c’est un « vieux de la vieille ». En fait, il est à peine plus âgé que moi. Pourtant quand, jeune interne (ma dernière année de spécialisation tout de même) à l’hôpital Bichat, je tentais de découvrir sans me ruiner – ma bourse et la maigre solde versée par l’AP-HP étaient de loin inférieures à ce que touchait le service pour m’employer ! – la capitale, c’était en me fiant à un petit guide à couverture noire que Michel avait publié à l’époque. Je n’ai jamais suivi Paris-Match et déjà plus la RVF à ce moment-là : j’avais compris que nous ne défendions pas la même chose. Il a un gros défaut lui aussi : il connaît très bien les vins du Languedoc-Roussillon. Heureusement, comme il est à la retraite, il n’est plus non plus journaliste. Gageons qu’il a gardé sa carte de presse néanmoins : cela facilite le parking et on lui sert des verres mieux remplis quand il va boire au comptoir dans certains grands buffets. Non, Michel, ne me frappe pas : c’est de l’humour et tu acceptes très bien la taquinerie, d’ordinaire.

 

Or donc, ces deux gaillards pas du tout au-delà de nos soupçons vont commettre l’irréparable : un guide sur Maury, sur le Maury, sur les gens du Maury. On l’apprend par la voix d’un attaché de presse (Marc Tournaire, chez www.catapac.com ), lui-même étant créateur de totems. Hugh.

 

Cela s’appellera : Maury, la vallée des merveilles. Il faudra lire cet ouvrage avec Moderaçión, ce qui est sans doute moins plaisant qu’avec Marjorie, par exemple. Mais les lois Evin dictent leur loi.

 

Il paraît que les producteurs recevront la visite de la rédaction de l’ouvrage. Tous les producteurs, même ceux qui sont partiellement dissidents ? Et, parmi les sujets traités - cartographie, éditorial, présentation générale, un peu d’histoire, le village de Maury, géologie et climat, les appellations, les cépages, les caves particulières, la cave coopérative, les chefs étoilés, étiquettes, bibliographie ... énonce dans le désordre le flyer de présentation – verra-t-on un commentaire sur la justification de l’obligation faite de vinifier in situ?

 

 

Bon courage à Jacques et à Michel,

ainsi qu’à « Belette Parfumée »

- on m’a dit que c’était le totem de l’éditeur

quand il était louveteau –

vous serez toujours les bienvenus à la Coume Majou.

Et bravo à tous pour cette initiative.

 

 

 

 

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Commentaires: 5
  • #1

    Tournaire (mardi, 24 décembre 2013 12:23)

    cette plume coule comme du bon vin, avec un pareil Totem c'est de rigueur . merci Marc

  • #2

    Luc Charlier (mardi, 24 décembre 2013 12:34)

    Merci, cher éditeur.
    Dès que l'encre aura coulé sur les offsets - si cela existe encore - on avertira notre public de la mise en vente de l'ouvrage. Coume Majou, une création récente dans les mains d'un mauvais commerçant, ne peut malheureusement pas se payer le luxe d'un tirage à part. M.A.is je suis sûr que d'autres s'en chargeront.

  • #3

    Michel Smith (mardi, 24 décembre 2013 12:37)

    Pour info, bien qu'à la retraite je reste "journaliste honoraire", Carte de Presse n° 24192 qui ne me donne droit qu'à une entrée dans les musées ce qui est déjà considérable. Pour le reste, je paie mes parkings, je connais bien les vins du LR (et j'en découvre chaque jour) et j'ai hâte de me familiariser avec ceux de la Vallée des Merveilles. Sinon, il me semble que le bureau de l'INAO de Perpignan soit transféré à Narbonne et non à Montpellier. L'occasion pour Jacques et moi d'aller remplir nos verres aux Grands Buffets ! Enfin, grand merci pour tes encouragements. Je t'embrasse, ainsi que Christine.

  • #4

    Hervé Lalau (mardi, 24 décembre 2013)

    Ne pas confondre les éditions Catapac et les éditions Tacapa.

    Au éditions Tacapa, Castor Sucking et Dionysos Tête d'Ane prévoient la sortie d'un ouvrage sur la mise obligatoire dans le finage (alias encuvage de mouches de cave à géométrie variable). Deux titres envisagés: "Cofinage et copinage" ou "Resquille au pays des Rousquilles".

    Bon c'est pour rire, mais ça soulage.
    Et vive Maury quand même!

  • #5

    Luc Charlier (mardi, 24 décembre 2013 13:39)

    Michel, j'espère que les bureaux de l'av. de Grande Bretagne ne déménageront pas du tout. Et tu as remarqué que j'ai gardé des minuscules pour les buffets. Toute considération perso mise à part - mes déboires personnels sont des épiphénomènes anecdotiques et à la marge - il est très intéressant que ce GRAND terroir maurynate fasse l'objet d'un recueil séparé, même si c'est Staline plutôt que Trotsky (lui, les clochers, il n'en avait rien à cirer) qui y joue les grandes orgues.