UNE ASSOCIATION TRÈS SYMPATHIQUE (... EN GROS)

Ces dames et le chef, Sébastien
Ces dames et le chef, Sébastien

 

 

 

 

 

 

 

Mon titre approbateur

contient une réserve,

que je vous exposerai

une autre fois. 

Ici, c’est surtout

l’enthousiasme

que Christine et moi

ressentons que

je souhaite partager

avec vous.

 

 

 

 

 

 

 

Cela s’appelle « Association des Cuisiniers de Métier du Nord-Isère » et ce sont les souriants Oriane et Romain Hubert (restaurant l’Emulsion, voir ICI) qui nous en avaient parlé la première fois. Au téléphone, cela sonnait comme « Nord Hiver » aux oreilles occitanes de la Civale et, vu les conditions climatiques, cela nous avait paru logique. Qu’est-ce qu’on a pu chercher sur madame gougueule avant de réaliser notre méprise !

 

Il s’agit d’une bande d’excellents chefs rassemblés autour du président Bello –

« ... parce que je suis le plus âgé » , dit-il avec humour – qui ne craignent pas de se montrer avec les collègues et de tenir bien haut l’oriflamme de la cuisine – gastro ou traditionnelle – de qualité face à la renommée de Lyon-la-gourmande, toute proche.

 

Cette fois-ci, c’est chez Sébastien et Emilie Eyraud que nous nous sommes arrêtés, au beau milieu du patelin de Rochetoirin à 10 km de La Tour du Pin et leur restaurant s’appelle ... « Le Rochetoirin ». Toute la région est vouée aux cuisses de grenouille et cette table, très gastro et très innovante, n’a pourtant pas hésité à reprendre au menu cette spécialité, déclinée de 16 façons par Sébastien.

 

Je vous répète, ritournelle connue, que je ne suis pas critique gastronomique. Je vais néanmoins vous décrire le plat principal que Christine a choisi, et dont j’ai goulument avalé la « repasse ». Cela s’intitule Mitonnée de brochet en cocotte naturelle, courge spaghetti, pleurottes et jambon cru . Je ne montre pas de photo de création sur ce blog – ou très rarement – pour toutes sortes de raisons, mais j’ai pris un cliché à titre privé. La cocotte naturelle est en fait un mini potiron bien rond évidé et son antre renforme des morceaux de brochet dans une sauce crémeuse, safranée et agrémentée d’éclats de pleurottes et de jambon. Le tout repose sur un fond de « spaghetti » de courge. C’est à la fois original et joli, savoureux et complexe. Attention toutefois aux adeptes du régime sans sel : le jambon rend difficile de répondre aux exigences de ce type de client.

 

Par contre, je suis bien vigneron et ex-chroniqueur oenologique et je peux vous affirmer que la carte des vins, composée par la patronne en parfaite entente avec son second en salle, Mickaël, un garçon très attentionné, vous ravira. Très peu de ténors du vignoble, médiatisés et « incontournables » – enfin, eux le croient parfois – mais beaucoup de très bons domaines dans leur sillage. Au verre, on m’a fait découvrir des mansengs des Côtes de Gascogne (non, pas Tariquet comme partout !) et regoûter un Saint-Jo bien souple mais construit.  Evidemment, les inconditionnels de la grande saignée rhodanienne y trouveront leur compte.

 

Fidèle à mon habitude, je ne déplairai pas à mon diabétologue

en vous décrivant le dessert, mais il déclinait le marron et la noisette

... et 15 unités d’insuline, patron, quinze ! 

Slurp, c’était parfait.

 

 

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