SAINT NICOLAS À LA TOUR DU BON

Je vous l’avais laissé entendre (ici),

le front de mer de Bandol risquait fort de voir débarquer la

Coume Majou dimanche dernier.

Bien mieux, la famille Henry nous a une fois de plus offert l’hospitalité pour une paire de jours de détente.

Les habitués de ce blog on remarqué un hiatus dans mes publications, une « solution de continuité » comme on dit. Au moment où le bon saint empêche le vilain boucher de mettre les enfants au saloir, en tout cas pour les petits garçons et les petites filles sages de Belgique, je vous offre en cadeau de 6 décembre la photo du stand du Domaine de la Tour du Bon, ce dimanche 1^er, pour la Fête du Millésime 2013.

Je vous avoue que nous avons pas goûté les échantillons proposés aux innombrables visiteurs : nous sommes arrivés vers 15 heures, n’ayant pas pu quitter le Roussillon avant dimanche matin et, malgré le beau soleil varois, la température n’avait guère dépassé les 10-12 degrés, pas assez pour réchauffer les vins entreposés depuis la veille au soir et qui avaient subi la froideur de la nuit. Dans ces conditions, des mourvèdres dont certains n’avaient sans doute même pas entamé leur fermentation malo-lactique, âgés de 2 mois, ne m’auraient pas appris grand chose.

Nous avons au contraire mis a profit notre bref passage, en route vers une série de dégustation au pays de Bièvre (Isère) et alentour, pour admirer les couchers de soleil, déguster le bon vin du Brûlat-du-Castellet et parfaire nos connaissances en calligraphie asiatique – ce qui ne fut pas difficile tant elle était fragmentaire. Je pense que le total de nos heures de sommeil a aussi dû faire un grand bond en avant, de tour de l’horloge en tour de l’horloge. C’est peut-être pour cette raison que la toponymie locale mentionne ces « tours du bond » !

Il est plus que probable que mes humbles chroniques

des jours à venir feront allusion à tout cela sauf que ...

nous devons à nouveau prendre la route en milieu

de semaine prochaine ; il faut le vendre, ce vin !