APPELLATION D’ORIGINE « ALISON » CONTRÔLÉE

© A. Russell
© A. Russell

  

 

 

 

 

Un troupeau rajeuni

fournit à présent

à Alison

la matière première

de ses fromages

(voir ICI).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela m’avait à l’origine inspiré un fabliau maladroit, mais ma langue plaît encore moins que celle d’Esope et je l’ai laissé filer avec le petit lait. Point de La Fontaine donc, il faudra que vous alliez voir Alison-Pérette vous même.

 

On distingue sur le plateau une tomette, qui vous permettra de faire attendre le fromage et de le laisser se durcir un peu si le coeur vous en dit, des petits crottins – même si ce coin de Quercy agricole ne s’appelle pas Chavignol – un palet plus plat faisant penser à un Rocamadour ou un Pélardon mais je crois que l’appellation locale est « Cabécou » et enfin, un palet de plus grande taille, style Pérail de l’Aveyron en version caprine. En outre, je suppose qu’on a gardé toute la panoplie des « frais » plus ou mois affinés, et sans doute aussi ceux agrémentés d’épices ou de cendre. Moi, il me tarde de goûter tout cela.

 

En observateur externe et gourmand, je suis en effet convaincu que l’activité agricole dans laquelle une démarche éliminant au maximum les intrants issus de la chimie de synthèse se ressent le plus à la dégustation est justement le fromage artisanal. Il s’agit d’un équilibre non pas « vivant » comme on le lit parfois sottement, mais bien dynamique.

 

D’ordinaire, la Chèvrerie des Chênes proposait sa production sur le marché de Montauban (samedi matin) et aussi à un marché de producteurs Gaillacais, si je me souviens bien.


 

 

 

Sinon pour vous tous, les vacanciers,

une seule adresse en Tarn & Garonne :

la Chèvrerie des Chênes à Bonnanech,

près de Monclar-de-Quercy, (T° : 05.63.67.92.65).

Tout y est bio, même la crèmière !

N’hésitez pas à la bombarder de questions à ce sujet.

Elle aura autant de plaisir à vous renseigner

sur la démarche entreprise

qu’à vous proposer ses fromages.

 

 

 

 

 

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