A MA CHARLOTTE

Charlotte
Charlotte

 

Ici, je réponds simplement

à une intervention

de Marc Van Hellemont

sur un blog ami,

qui s’étonnait de voir

donner à des fraises le

 nom d’une patate.

Moi, Charlotte m’évoque

avant tout ....

 

   

Et puis non, il arrive que Christine lise ces billets et je ne veux pas d’ennuis. C’est en fait Christophe Comes (La Galinette) qui m’en a fait goûter la première fois, il y a un mois environ. Cette variété remontante, ce qui permet lors d’une plantation domestique de récolter jusqu’aux premières gelées – si on a de l’eau ! – reste assez rustique et est vigoureuse. Elle donne de beaux fruits ronds, très rouges et au goût de fraise des bois prononcé, moins cependant que la célèbre « mara des bois ». Elle est aussi un peu moins acide.

 

Il s’agit d’un fraisier de pleine terre, mais il s’accommode bien d’une terrasse ou d’un balcon.

 

On a commencé à la commercialiser dans les P.O. il y a 2 ou 3 ans. Elle sort un peu avant la mara, environ au même moment que garriguettes et ciflorettes. Non, je ne ferai pas de jeu de mots avec la même désinence.

 

Il est 22 h et je vais de ce pas croquer mes petites Charlotte, qui me servent aujourd’hui de souper. Elle me rappellent immanquablement ma grand-mère, qui écrasait des « Wépion » de pleine terre bien mûres – cela a quasiment disparu – sur une tartine coupée très épaisse de pain de froment, largement badigeonnée de beurre salé au préalable et abondamment saupoudrée de sucre semoule (pas de l’impalbable = sucre glace en France). Un kilo tout rond était sa ration, jusqu’à ce que plusieurs « crises de foie » ne fassent toute la famille crier à la gourmandise coupable, moi y compris. Un mois plus tard, l’André Domb qui apparaît dans ce blog lui enlevait magistralement une vésicule pleine de calculs et de pus : nous avions tous loupé le diagnostic avant que la cholécystite aiguë ne se déclenche.

 

Pour moi, alors étudiant en fin de cursus,

et pour ma mère, ophtalmologiste,

on peut le comprendre.

Mais cette erreur est impardonnable

pour mon père, chirurgien aguerri et surtout

pour mon frère ... quasiment vétérinaire à l’époque !

 

 

PS : Notez que c’est aussi bien, ce dernier aurait peut-être proposé de l’abattre ...

 

 

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Domb (lundi, 20 mai 2013 13:44)

    Que la patiente ait survécu tient du prodige.
    Je chercherai des Charlotte bien entendu.
    Bien à vous deux,
    André