COUME MAJOU FAVORISE LA CRÉATION ARTISTIQUE

Photo aimablement mise à ma disposition ( © M. Domb)
Photo aimablement mise à ma disposition ( © M. Domb)

Honte sur moi,

je ne savais du

sculpteur Strebelle

que son implication

au sein du groupe CoBrA.

J’ignorais son prénom

et aurais été bien incapable

de citer le titre d’une seule

de ses oeuvres. Pourtant ...

 

 

 

 

Qui ne connaît son dynamique Cheval Bayard du Pont des Ardennes de Namur, et sa Fontaine du Middelheim, et ses créations sur la butte du Sart-Tilman ? Bien sûr, tout cela c’est Strebelle : son travail fait partie de notre monde quotidien.

 

Tout a basculé il y a trois jours. Un de mes amis – et je n’en compte guère, à peu près autant que Jango ne possédait de doigts en tout – et non le moindre, fait partie du cercle d’intimes de ce grand artiste. Nous avons déjeuné en tête-à-tête – merci Marc ! – et il m’a signalé lui avoir présenté les vins de la Coume Majou. Ceux-ci ont plu au maître.

 

Le monde est petit. Olivier Strebelle, expressionnisme oblige, a évidemment beaucoup fréquenté Pierre Alechinsky, que ma mère rencontrait à l’occasion dans l’entourage du Prof. Elsa Claes, qui lui avait enseigné les finesses de l’ophtalmologie. Et une cliente fidèle de notre production, qui jouit d’une vue splendide sur le Bois de la Cambre, sirote mon vin sur son balcon, au milieu de livres innombrables décrivant l’oeuvre du surréaliste, exposés sur autant de lutrins. Elle possède même un original de lui.

 

Enfin, j’ai cru comprendre que la famille de James Ensor avait elle aussi ses interconnections avec la vie de M. Strebelle. Or, la même madame mère, la mienne, a été mise au monde dans une chambre au premier étage d’une villa qui donnait directement (à l’époque) sur la plage de Coxyde par le vieux Dr. Barbier, un familier des Ensor, Permeke et puis Paul Delvaux. Lorsqu’un de ses petits-fils s’est cassé le tibia dans un accident de mobylette, Paul Delvaux, en visite, a dessiné au feutre et en une-deux-trois un très joli buste de femme stylisé sur le plâtre : j’ai assisté avec ravissement à la scène, dans une des ruelles de l’arrière-pays de Saint-Idesbald.

 

Avant même que je n’en eusse connaissance, mes vins comblaient le vide que je ressens depuis toujours, moi le mélomane convaincu, l’amateur d’arts plastiques absolument dépourvu de talent artistique. Je n’ai pas le sens du rythme, ne sais pas danser, suis incapable de tracer deux traits côte à côte, ne combine pas harmonieusement les couleurs, reste interdit devant les notes d'une partition et chante faux comme une casserole. Mais au moins, les artistes belges boiront mon vin ...

 

A la Coume Majou, on les régalera par tous les trous !

 

 

 

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