POUR BOIRE LA VIE EN ROSE

 

 

 

Au début du mois,

notre italienne maison

s’était mise à la confection de

pâtes (voir ICI).

 

 

 

 

 

Devant le succès de l’opération, d’autres tentatives ont suivi, en variant la qualité des farines.

 

Je vous propose en image la lasagne, « al forno » bien entendu, mais dont la farce varie un peu de la recette traditionnelle. Tout d’abord, je ne raffole personnellement pas des « béchamel » et encore moins quand on les laisse gratiner. Donc, nous avons fait suer un oignon et deux échalottes dans un peu d’huile d’olive, puis j’ai ajouté un poivron rouge, une carotte et une tomate (bof, en hiver), et ensuite du haché de boeuf assez maigre. Pour le reste, assaisonnement habituel, 3 épaisseurs de pâte et donc 2 couches de farce, et un tout petit peu de Grana Padano et de Gruyère râpé par au-dessus, ainsi qu’un soupçon de lait entier. Après un petit coup de salamandre, laisser prendre à four chaud jusqu’à ce que l’appareil bouillonne et c’est prêt.

 

Nous avons bu du Rosé de Coume Majou 2012, profitant de sa petite accroche tannique en finale pour tenir tête au hachis agrémenté de poivron, et de son parfum pour ne pas s’effondrer devant le thym, l’origan, le piment d’Espelette, la noix muscade ....

 

 

Pas mal du tout !

 

 

PS : Comme je ne suis pas un mauvais cheval, j’avais demandé à l’Association des vins de Saint-Emilion si je pouvais faire confiance aux affirmations d’Hervé Lalau (ICI). A l’époque, cette illustre institution était encore dans le doute. J’ai préféré m’en tenir à du boeuf, et un tout petit peu de viande de rottweiler, que j’achète du côté de Saint-Gall.