LETTRE OUVERTE AU SAV DE CHEZ KENWOOD

 

 

 

 

Pour une fois,

ce blog servira de « message personnel »

... lu par

1.500 clients potentiels.

 

 

 

 

 

 

Dans notre village, il n’existe aucun magasin d’électro-ménager. Tant qu’à « aller en ville », j’ai acquis l’an dernier (il y a moins de 12 mois) une machine qui m’est fort utile et dont je suis très satisfait : un « mixer », comme on dit en franglais mais dont le terme exact est en fait un blender. Je l’ai acheté dans une grande surface

– horreur ! – et ai pris l’option d’extension de la garantie. Pour ne rien vous cacher, c’était chez Auchan, à la Porte d’Espagne. Je fréquente occasionnellement les allées de ce magasin car il possède une des rares poissonneries de qualité dans le département, c’est un comble. Le responsable du rayon, franchisé je crois, est en fait un ... Nordiste !

 

Quoique plus cher que les produits similaires d’autres marques, je me suis décidé pour le modèle BL 760 de Kenwood. Il s’agit d’une marque anglaise, mais fabriquée en Chine, bien entendu. Généralement, leurs produits sont bien conçus.

 

Cet appareil-ci est lourd (cela me plaît), il dispose d’une puissance confortable (800 watts càd un peu plus d’un cheval-vapeur) et le bol en verre en paraissait costaud. En outre, il y a quatre fonctions pré-programmées, avec je suppose un capteur qui tient compte de la résistance offerte au couteau pour faire varier la vitesse de rotation de celui-ci et son rythme ; enfin, cela je le suppose. En tout cas, cela marche : les soupes, les gazpachos, les crèmes s’obtiennent facilement. 

 

Or, la semaine dernière, j’ai confectionné une soupe aux lentilles au départ des restes d’un plat de petit salé : en les recuisant dans un bouillon et en les passant au mixer, j’ai obtenu un potage parfait.

 

Hélas, immédiatement après avoir vidé le mélange dans la casserole sur le feu, pour finir ma préparation, j’ai versé de l’eau tiède dans le bol en verre et .... bling, choc thermique ! Après le petit claquement sec caractéristique, il s’est fendu sur toute sa périphérie, sans se désagréger. Or la soupe était « à température de casserole » et l’eau de rinçage n’était pas glacée (il fait 20 °C dans les P.O. pour le moment). Le verre n’a évidemment subi aucun choc mécanique de ma part et j’avais effectué cette manipulation des dizaines de fois dans l’année auparavant.

 

Direction le SAV d’Auchan, où on nous refuse le recours à la garantie arguant que : « s’il y avait eu défaut dans le verre, cela se serait produit plus tôt ». Christine a donc commandé à nos frais un nouveau bol (plus de 40 € TTC tout de même), car j’utilise presque quotidiennement cet ustensile – oui, c’est généralement moi qui cuisine – et nous ne souhaitions pas attendre l’issue d’un litige.

 

Après ce billet passionnant, vous avez appris qu’un bol en verre de type « Pyrex » fabriqué pour Kenwood peut se fendre malgré tout, même si on ne lui fait pas subir des alternances de température bouillant/glacé, ce qui n’a pas été le cas ici.

 

Non, en fait, je vais adresser une copie aux gens de chez Kenwood, pour avoir leur avis. Je vous tiendrai informés. Au cas où ils répondraient favorablement à ma demande de dédommagement, vous le saurez. Dans le cas contraire, on vous recommandera de porter votre choix sur un autre fabricant. Cela ne mettra pas cette entreprise en faillite, ce qui n’est d’ailleurs pas mon but, mais je suis convaincu que ce sont les petites initiatives citoyennes individuelles qui finissent par faire avancer la défense des consommateurs.

 

Ah oui, j’oubliais, ma soupe était bonne !