LE HASARD FAIT BIEN LES CHOSES

Narbonne, 24 août 2012 (Photo © C. Civale)
Narbonne, 24 août 2012 (Photo © C. Civale)

 

Après un large périple professionnel qui nous a menés au travers d’une vaste partie du Sud-Ouest ..... etc, 

on s’est mis au vert hier.

 

 

 

Direction La Franqui où Christine dispose d’un pied-à-terre, d’une «  fille-ière » en quelque sorte, où un « baise-à-la-plage » suffit en guise d’ impedimenta et où nul besoin de castra poněre.

 

Et nous d’aller faire un tour à la ville de Monsieur Trénet. On ne croyait pas si bien dire, Narbon-nheu fête ses 5 jours Trénet du 22 au 25 août : podiums partout, orchestres manouche, batucada et danseuses cariocas ... « J’en bande encore » si je peux me permettre cette expression grivoise mais qui correspond bien à la suite de mon récit. Et puis, body-guards et gorilles, biscotaux et oreillettes, on attend manifestement du VIP. Renseignements pris, ce sera Gérald De Palmas sur la grande scène ce soir.

 

Le gentil Réunionnais, qui a passé son adolescence en territoire aquisextain, représentait pour moi un doux beau gosse composant – sur des accords de guitare – des ballades assez similaires aux textes sympathiques, le tout avec un apport insulaire marqué (genre Coventry, Birmingham .... du ska, quoi). On se souvient tous de Sur la Route  (1994) et puis de J’en rêve encore (vous voyez le rapport, maintenant ?), Tomber, Au bord de l’Eau, Dans une Larme, Mon Coeur ne bat plus .... Il y avait un « côté Goldman » important, et même des textes signés du Foxterrier, on peut faire pire comme influences.

 

Qu’à cela ne tienne, comme nous sommes légers d’argent, un petit concert gratos nous ferait du bien.

 

A l’heure dite, après avoir applaudi Juliette Gréco qui fit une courte apparition sur scène, « comme pour montrer le bout de son nez » au nom de la SACEM, nous avons assisté à un concert ROCK endiablé. La balance s’est déréglée au bout d’un moment, les basses vrombissant à tout rompre et les micros ne rendant plus qu’un crépitement rauque à la place des graves. Le soundman a mis quelque temps à réagir mais la fin fut impeccable. Eh bien, le gentil Gérald – bassiste au départ – assure avec beaucoup d’énergie et sait faire monter en puissance ses partenaires, dont un guitariste on ne peut plus motörheadien mais plus denté que Lemmy Kilmister quand même, doué d’humour et de doigts très agiles sinon d’un physique d’éphèbe, et un bassiste mignon et appliqué. On ne dira pas grand chose de son batteur, oumpapa, et de l’organiste, inexistant : minimum syndical. En tout, un bon set de deux heures cependant.

 

Et Narbonne est belle, sous la lune à moitié pleine, lorsque les filles

aux cheveux foncés, aux yeux foncés, aux jambes foncées ...

font foncer Christine vers la voiture garée à l’autre bout, sous les platanes,

de peur que j’aie la tentation de m’y enfoncer quelque peu.

Je parle de la ville bien entendu.

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Michel Smith (samedi, 25 août 2012 14:04)

    Eh bien, je vois que le rock te fait du bien... À Christine aussi, j'espère !