MILLAU, LE PONT, LES TARIFS

Au coeur de l'action (Photo: © Nathalie Martinez)
Au coeur de l'action (Photo: © Nathalie Martinez)

 

Pas moins de 13.500 coureurs ont participé ce dernier week-end au demi-marathon de Millau, le deuxième du nom.

 

Pour la petite histoire,

le Kényan Lawrence Rotich et

le Burundais Onesphore Nkunzimana ont remporté l’épreuve ex-aequo, parcourant les 23,7 km

en 1 h 21 min 3 sec.

La première fille,

Margaret Waithera,

 a mis 1 h 27 min 6 sec et se classe 13ème au général.

Elle vient aussi du Kénya.

 

 

 

Nathalie Martinez, l’aînée de Christine, et son compagnon, ont mis 2 h 20 min ensemble, donc 1 h 10 min chacun : ils sont les vainqueurs moraux de l’épreuve.

 

Le Pont me rappelle une foule de souvenirs .... de quand il n’existait pas encore .

. J’ai mis deux heures un beau jour pour effectuer la descente du Causse vers le Tarn et puis la remontée, derrière un camion de paille et sa remorque, chargés à ras bord.

. On mangeait d’excellents ris d’agneau persillade dans les petits restaurants situés au tournant de la D 809 qui serpente au centre ville.

. C’est dans la montée que j’ai entendu pour la première fois « Les Sénégalaises » de San Severino : j’ai noté au vol les références du CD, tout en surveillant la route.

. Il y a quelques années, arrivés tard à l’hôtel à Millau, Christine et moi avons rangé le pick-up au fond du garage et la remorque à côté. Le lendemain matin, voulant atteler, une des roues de la remorque s’est affaissée net, axe et roulement de roue totalement détruits ! Nous aurions pu perdre la jante en pleine descente. En effet, vers Béziers, nous avions attribué une forte odeur de métal brûlé à des Ferodo de poids lourd au bout du rouleau. Ensuite, notre équipage avait consommé beaucoup plus que d’habitude – je parle du gasoil pour le moteur, pas des occupants. Je pense a posteriori que le roulement de roue s’est grippé à ce moment-là et que je l’ai « forcé » des kilomètres durant.

 

Au moment de l’inauguration du viaduc, début 2004 – Jacques Chirac coupait le cordon – il en coûtait 4,90 € (tarif hivernal) à une berline pour s’éviter la fastidieuse plongée. Maintenant, la vacancier estival doit débourser 8,60 € ! La société Eiffage – des bienfaiteurs comme chacun le sait – a financé seule les 394 millions d’euros de la construction et sera concessionnaire pendant 75 ans. La clé de réactualisation des tarifs a été déterminée par le contrat passé avec l’état français. Voir ICI, site officiel du pont.

Vous aurez compris que j’emprunte – si on veut, je le loue en fait ! – assez souvent le viaduc mais que je ne me régale pas forcément de cet arrangement. Libre à moi bien sûr de choisir une voie alterne, elle existe.

 

Pour terminer sur une note plus souriante, vous pourrez boire

les vins du Domaine de la Coume Majou au Restaurant l’Estanco,

où Jean-Christophe Carzola et son équipe

ont fait très bon accueil à Christine.

L’établissement se spécialise dans le poisson et les fruits de mer.

Normal, un certain Philippe Cazorla tient une belle poissonnerie

à Millau-même et on se fournit dans la famille ...

qui s’occupe de marée sur le port de Sète.

 

Allez, traverser le Tarn, à présent, ce n’est plus la mer à boire !

 

 

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