NOUS SERONS TOUS AU SCHAFTHUIS

Au Schafthuis
Au Schafthuis

 

 

Le 19 novembre prochain, dans le cadre de la dégustation de fin d’année, Bernard Poulet SA

m’a invité à venir présenter mes vins au

Schafthuis de Dilbeek (Stationstraat n° 282).

 

 

 

 

Le collaborateur de Bernard Poulet, Gérard Garroy, qui fut Premier Sommelier de Belgique en 1990 et officia dans la salle du « Trèfle à Quatre » de Genval du temps de sa splendeur - je pense que c’est alors que nous nous sommes rencontrés – s’est assuré le concours du traiteur Max Jünger et du chocolatier J-Ph Darcis pour l’occasion.

 

Outre deux grands classiques de ma gamme, vinifiés en 2006 et parfaitement à boire maintenant, nous aurons l’occasion de vous présenter un de mes chouchoux et deux « petits nouveaux » de 2010. Voyez plutôt :

 

. La Syrah de Coume Majou 2010 : première mise de ce vin de cépage issu de la grande parcelle du sommet de la Coume Majou, plantée en 2002 mais « revue » par mes soins depuis 2005 (cordon de Royat très sévèrement taillé). Elle me plaît par son côté fruité, sa sève et sa rondeur. Une vingtaine de jours de cuvaison lui ont conféré juste ce qu’il faut de solidité sans nuire à son caractère friand.

 

. L’Eglise de Coume Majou 2008 : un assemblage grenache (40 % environ) – carignan – syrah où la chaleur du premier se combine à l’élégance du second et au fruit du dernier. Il s’agit d’un Côtes-du-Roussillon typé, solaire et fin à la fois. Mon ami Hervé Lalau (In Vino Veritas) en raffole et j’en ai échangé quelques flacons l’été dernier avec Guido Jansegers (Ch. Mansenoble) venu me rendre visite.

 

. La Cuvée Majou 2006 : majorité de grenache, issu du Clots d’en Couloms (sur l’aire d’appellation Maury) et du Roc Blanc (Estagel), complétée par les vieux carignans des schistes d’Estagel principalement. Andreas Larsson (Meilleur Sommelier du Monde 2007) a beaucoup apprécié ce vin. Il développe maintenant un bouquet de grenache bien mûr, mais aussi les notes de garrigue liées à son évolution. La capsule à vis lui a gardé beaucoup de fraîcheur.

 

. La Cuvée du Casot 2006 : la vigne de la Coumo d’en Miquelet (malheureusement sévèrement grêlée en juin 2010), un grenache planté en 1982 sur un coteau très ensoleillé, livre une toute petite quantité de raisins très mûrs et extrêmement savoureux (prune, cerise, écorce d’orange, fumée de havane). Il se combine ici au carignan qui deviendra La Loute à partir de 2007. Il s’agit d’une parcelle de 1922 (!) qui me révéla tout son potentiel à cette occasion pour la première fois. Cela ne s’est pas démenti depuis, d’année en année. Le guide Hachette 2009 l’avait repérée et elle arrive à présent à maturité. Idéale sur une pièce de viande goûteuse (côte de boeuf, gigot d’agneau) ou sur un gibier fort (biche, cerf, lièvre, canard de Barbarie). Ce vin constitue mon sommet de gamme.

 

. La Cuvée Jolo 2010 : il s’agit ici de mon Maury « grenat », c’est à dire vinifié comme un porto vintage, sur le fruit et sans oxydation. Ce Vin Doux Naturel a bénéficié pour la première fois d’un contrôle de température – j’ai loué pour 10 jours un petit groupe de froid installé dans la cave de Maury – et j’ai donc pu pratiquer un peu de macération préfermentaire et augmenter le temps total de macération avant le mutage. Il a encore gagné en fruité et en complexité aromatique, sans durcir ses tannins. Les chocolats de Dilbeek n’auront qu’à bien se tenir ! Notez qu’un Gorgonzola d’été, une Fourme d’Ambert ou un Shropshire lui conviendront aussi. A Limoux, un restaurant le sert en apéritif, réalisant un cocktail avec une « méthode traditionnelle ».

 

 

Vous savez ce qu’il vous reste à faire : prévenez de votre présence au 02/414.41.39 ou sur b.poulet@skynet.be.

Les achats du jour bénéficieront d’une ristourne de 10 %.

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Gérard (jeudi, 20 octobre 2011 21:51)

    Ca va être super !! Déjà pas mal de monde inscrit; faudra être en forme Monsieur Luc ! :-)

  • #2

    Luc Charlier (jeudi, 20 octobre 2011 22:14)

    Ouaip ! Le Léon aime son public.
    Je serai en Belgique depuis plus d’une semaine alors et ... acclimaté !
    A Dilbeek, mes fils ont fait leur premières expériences de musiciens amateurs et leur premiers concerts « pro » - en niveau en tout cas. Je « joue à domicile » car j’ai habité 4 ans à Groot-Bijgaarden et 3 ans à Zellik.
    Le vrai plaisir du vigneron passionné, après la solitude sereine du travail à la vigne – aime pas le tractorisme, moi – c’est de déguster le produit avec les gens. Il y a ceux qui vous expliquent comment ils feraient s’ils étaient à votre place (souvent, ils sont journalistes), il y a ceux qui vous expliquent avec quoi il faut boire vos vins (souvent, ils bouffent très mal) et puis il y a tous les autres ... qui se régalent. Ils seront là le 19 !
    Tu sais, Gérard, le vrai bonheur, c’est de voir qu’on ne fait pas tout cela pour rien.
    Je serais plus aisé si j’élaborais du Mouton-Cadet, du Beaujo primeur ou bien du Muscadet-qui-pisse. Mais les enterrements de première classe m’ont toujours déprimé. Comme le proclament les libertaires : « La résignation, c’est le suicide au quotidien ». Et je ne me résigne pas.

  • #3

    Jonathan (dimanche, 22 juillet 2012 03:05)

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